Mois : mai 2012

La couleur des sentiments: un ton juste et émouvant

Le cinéma souffre d’un aliénisme contagieux. Un manque de profondeur flagrant qui se fait ressentir dans les œuvres cinématographiques. Cependant, La couleur des sentiments, écrit et réalisé par Tate Taylor, défie toutes ces conventions populaires. Bien qu’il soit un film à gros budget, plus de 25 millions de dollars, il partage une histoire profondément touchante et émouvante.


C’est la guerre, comédie d’action sortie en salle le 17 février dernier…

Ce film relate l’histoire de deux agents de la CIA, Tuck et Fdr (Hardy et Pine), qui, en réponse à leur dernière mission, se voient transférer dans les bureaux de Los Angeles étant donné qu’ils ont été rétrogradés.


Deux voiles au gré du vent… autoportrait d’Olivier Bellemare

Après tout, les mauvaises expériences sont tout aussi importantes que les bonnes. Je ne peux pas oublier ou chasser mes idées pessimistes. Elles me forment, décrivent qui je suis, me mettent en garde. Je ne veux pas vivre d’illusion, je ne veux pas vivre d’ivresse de joie. Tout ne peut pas être blanc!


Pures banalités… récit d’Olivier Bellemare

Je me lève, je me lave. Je m’observe dans le miroir, je cherche à sourire. J’étire les muscles de mon visage, mais ils ne veulent rien savoir. Rien n’y fait. Je prépare mon déjeuner avec une lenteur bien connue chez les paresseux. Pain grillé ou céréales?


Les couvertures sont la plus belle invention du monde… éloge poétique de Mimi-Charlotte Jeannin

Ces couettes font exprès d’être plus douces et plus confortables que les autres, nous faisant les regretter dès qu’on met le pied au-dehors en laissant échapper un «On est-tu ben dans nos couvertes!».


Mon corridor… autoportrait poétique de Sarah Lachance

Je ne sais où je suis, mais autour de moi tout est noir, puis peu à peu le vide s’estompe tout doucement pour laisser la place à ce long corridor qui se dessine devant moi, lentement…


Il était une fois… décompte poétique de Sarah Lachance

Il était une fois / Une fois deux, une fois trois, une fois quatre…


l’ennui… poème de Sarah Lachance

Je m’ennuie / De laisser aller le temps / Comme il vient, comme il passe / Je m’ennuie / Du temps simple, du temps facile


Je suis le temps… autoportrait poétique d’Anne-Marie Tardif

J’écris le temps grâce à ma lumière. Mes yeux si allumés de sens. Je vois l’essentiel. J’abandonne mon âme afin de coincer le temps à travers mon appareil photo. Ma seule arme capable de ralentir ce temps défilant.


Je suis musique… point d’orgue d’Olivier Bellemare

Elle saute sur place, elle cache sa bouche avec ses mains pour éviter de crier d’excitation. Ma peau semble elle aussi devenir noire et ferme. Mes jambes et tous mes membres tremblent encore davantage. Dans un temps qui ne pourrait être calculé sur un métronome, mon corps se contracte sur lui-même…


L’appétit en moi… poème carnivore d’Anne-Marie Tardif

Ton regard brûlant m’observe
Tes désirs carnivores s’alimentent de mes sourires


Là où la mer commence… La Belle et la Bête réinventées, critique de Marie Tousignant

Dominique Demers est surtout connue pour ses romans de style jeunesse. Par contre, l’auteur a aussi écrit quelques livres pour adultes dont Là où la mer commence réédité en 2011 par les éditions À Vue d’œil. Ce roman est en fait une réadaptation, qui se veut plus actuelle, du classique La Belle et la Bête…


Le grand cahier… par Sarah Lachance

La jeune metteure en scène Catherine Vidal nous présente Le grand cahier, une pièce faisant l’objet de l’adaptation théâtrale d’un des grands romans de la trilogie d’Agota Kristof, célèbre écrivaine


L’image indélébile… un poème-lumière, autoportrait d’Anne-Marie Tardif

La lumière me transperce les veines. Le temps se fie à moi pour écrire son histoire…


Quand les corps parlent… Josephina au Centre des arts… par Katy Ferron

Il est possible de rester bouche bée après avoir été spectateur de la pièce de théâtre Joséphina même si les deux comédiens sont plutôt silencieux. En effet, ses deux créateurs, qui jouent aussi sur scène, Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux, ont plutôt misé sur le langage corporel pour construire le récit d’un couple…