Mois : mai 2012

Ce jour où l’ours était en toi… un récit d’Anne-Marie Tardif

Mes pieds avançaient, mais mes yeux étaient figés sur la pancarte qui s’était dressée devant moi, elle indiquait : présence d’ours, veuillez ne pas jeter de nourriture durant votre randonnée. Mes yeux passaient sans arrêt de l’homme à la pancarte, de l’inconnu au danger, de l’attirance à la peur, du souhait au déplaisir, c’était insupportable…


«Starbuck» Un film réfléchi! Critique d’Anne-Marie Tardif

Starbuck est un film qui a obtenu de prestigieux prix en 2011-2012 dont celui de la bobine d’or qui récompense à chaque année le film canadien qui s’est le plus démarqué dans le milieu cinématographique.


Ouf, les gars, ouf ! … une scène de comédie-stretching d’Anne-Marie Tardif

(Chloé et Mélanie sont au gym dans une séance de stretching, elles s’étirent de toutes les manières et entreprennent une jasette de fille): (Chloé) : Écoute Mel, ma soirée a été épouvantable (Chloé) : Tsé quand tu […]


C’est la vie! … Une tranche de vie caféine de Marie Tousignant

L’alarme brise le silence. Les aiguilles recommencent à tourner. La pause est terminée. L’ambiance routinière a repris le contrôle. Cillements, craquements, claquements… «Scratch », on ouvre, on verse, on enclenche et on attend. Les cafés font la course. Une odeur désagréable s’empare de tous les trous olfactifs habitués.


Marier deux mondes… Il Campiello vue par Katy Ferron

Avec dix personnages, avec des accessoires et avec un décor imposant, ce Shawiniganais d’origine aura trouvé l’équilibre entre le message et l’humour pour cette commedia dell’arte…


Vice-Versa… poésie amoureuse de Mimi-Charlotte Jeannin

J’ai enlevé mon foulard pour sentir le rythme / De ta respiration / J’ai enlevé mon épais chandail de laine pour te montrer la fièvre / De mon corps…


Hymne à la vengeance… poème de Marie Tousignant

Ce n’est que tachés de sang… Que mes mots te condamneront… À la vengeance des humiliés


Waste Land – Au pays des ordures… portrait de l’artiste Vik Muniz par Marie Tousignant

Et si l’art se surpassait pour devenir socialement engagé… Et si, au contraire de ce que certains peuvent penser, les artistes n’étaient pas seulement des hystériques extravagants…


Le grand cahier… critique de Marie Tousignant

Le tout commence de façon peu conventionnelle. Les acteurs, déjà sur scène, font découvrir leur environnement aux spectateurs dès leur entrée dans la salle. Assis sur le sol, ils font sentir aux spectateurs qu’ils les observent comme s’il n’y avait aucune séparation entre l’univers des acteurs et celui des spectateurs…


Note d’auteur… mais qui est donc Mimi-Charlotte?

«Salut, c’est quoi ton nom?» Mimi-Charlotte. Mimi…..Charlotte. M-i-m-i – Charrrrr..lotte! Oui, c’est mon vrai nom! NON, c’est pas un diminutif de Myriam, est-ce que j’ai une face de Myriam? Veux-tu mon nom de famille maintenant?


S’embrasent, au Centre des arts de Shawinigan… critique de Mimi-Charlotte Jeannin

La pièce S’embrasent est un moment figé dans le temps, pendant lequel des pensées, des émotions et des paroles s’entrecroisent et se fusionnent, en nous faisant revisiter nos anciennes histoires d’amour, nos déceptions et nos bonheurs antérieurs…


La tirade de l’existence… par Katy Ferron

J’aimerais que l’on me rende hommage, que l’on m’embellisse, que l’on ne me voie plus dans la normalité, mais dans l’extravagance. J’aurais aimé avoir un grand nez, souffrir d’embonpoint, avoir des yeux qui sortent de ma boîte crânienne…


Kings of Leon au Centre Bell… critique de Mimi-Charlotte Jeannin

L’air est froid. Il s’infiltre dans les manteaux et se colle à la peau. Les frissons sont fréquents, la chair de poule devient fléau. Les mains se réfugient au creux des poches, cherchant une source de chaleur. Les seules choses qu’elles trouvent à quoi s’accrocher sont quelques bouts de vieux mouchoirs et des emballages de chewing-gum…


Joséphina au Centre des arts de Shawinigan… critique de Mimi-Charlotte Jeannin

Elle n’est qu’un souvenir. Elle n’a jamais existé. Elle n’est qu’un accessoire. Elle n’est qu’une marionnette. Elle est son ex-copine. Elle est la fille de ses rêves. Elle est la source de ses problèmes. Elle est la source de son bonheur. Elle est Joséphina, mais qui est-elle ? En fait, Joséphina n’est que théâtre.


Comme des animaux… par Katy Ferron

L’ambiance était maussade et pas comme si l’on croisait un farfadet lors de la Ste-Patrick, qui me dirait qu’il serait les guimauves dans mes lucky charms…