Mois : juillet 2015

La plage à l’ère du virtuel… une scène plus que réaliste d’Arianne Magny

Parodie des populaires voyages dans le sud et des jeunes gens superficiels qui ne vivent que dans leur cellulaire. Deux jeunes femmes font un voyage dans le sud, dans un tout inclus, et elles n’ont de yeux que pour leur cellulaire. La plage n’étant qu’un prétexte pour prendre des photos et montrer au monde entier qu’elles sont sur la plage, qu’elles ont du plaisir, et un beau teint.


Tes yeux éteints

Regard vide / Désertique / Asséché / Regard de glace bleuté / Je m’y cherche et j’espère / Rien, toujours rien / Un ciel sans étoile, sans lune, sans soleil / Une nuit éternelle / Qu’on transperce en fantôme / Sans rien déplacer, sans rien éveiller / Je suis le phare dans la tempête / Que l’aveugle ne peut suivre…


L’éveil des illusions

Se jeter dans des illusions texturées / Comme des papiers de soie chiffonnés / Guidée par l’espoir de la beauté qui se présente / Tendre mon cœur à l’âme séduisante / À la rage refoulée sous un voile diaphane

Au cœur assoiffé en panne

Devenir la proie du mélodrame.


La brume éclairée

Adieu évitement / Me voilà entièrement éveillée / Submergée devant la réalité / Illumination aveuglante / Mes yeux fixés, immobiles / Une envie de crier…


Privée d’existence sous la turbulence

J’aurais voulu / Laisser mon corps s’infiltrer dans les craques du plancher / Me liquéfier en petite pluie amère / Ruisseler doucement jusqu’à m’évaporer / M’effacer du chaos violent qui m’agrippe / Mais la bombe s’est déclenchée sans alarme…


Tire le Coyote : un coyote au cœur tendre qui ne laisse personne indifférent

La scène musicale québécoise est bouillonnante de diversité et de talent. De nouveaux artistes font irruption constamment. Certains attendent toujours avec impatience leur moment de gloire, tandis que d’autres percent au-delà des frontières. Une chose est certaine, il faut rester à l’affut pour être conscient de tous ses talents qui se présentent à nous, car il y en a réellement à profusion, de sorte qu’on en est facilement aveuglé. Un de ces talents, que vous ne connaissez peut-être pas encore, mais qui est certainement sur le point de faire sensation, est Tire le Coyote.


Autoportrait

Les maudits lipsyl EOS en boule, j’en ai tellement! Un orange aux fruits d’été, un rouge aux framboises, un rose aux fraises, un vert à… je sais pas, mais il sent bon! Le bleu, d’après moi, c’est quelque chose aux bleuets et, le dernier que je me suis acheté, le rose foncé, je sais plus, mais je l’ai pris parce qu’il a des petites ailes sur le dessus, c’est ben cute!


Déclaration d’amour quétaine

Baby
Ta moustache twist un peu des deux bords comme un aristocrate,
Pis ta grosse barbe brune, un peu rousse, dépasse un peu de tes joues.


Critique du film Mommy, de Xavier Dolan

Mommy est un film québécois écrit et réalisé par Xavier Dolan en 2014. À seulement 26 ans, Xavier Dolan a déjà cinq films à son actif. Le scénariste-réalisateur doit son succès à son premier long métrage, «J’ai tué ma mère», un drame réalisé indépendamment en 2009. De ce fait, il réalise actuellement un film par année. Quant à Mommy, c’est un drame…


Les coupures de Radio Canada : le reflet de notre démocratie

«… chaque pays démocratique se doit d’avoir un télédiffuseur public et indépendant, travaillant dans l’intérêt public et qui est garant d’objectivité et d’honnêteté. Ici, dans le pays démocratique du Canada, ce télédiffuseur se nomme Radio-Canada. Or, l’existence de cette société d’État, sensée fonctionner de façon autonome par rapport au gouvernement, est de plus en plus menacée par les coupures excessives de ce dernier.»


La fuite du corps

Elle courrait. Elle courrait constamment. À reculons, vers l’avant, de côté, vers le néant. Peu importe. Elle courrait. Comme une course frénétique, une course vers la vie, pour la vie. Une course nécessaire, vitale, viscérale. Courir pour trouver des réponses, puis perdre le sens de la course à force de courir.