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La mort est à nos trousses.
Vous n’essayez même pas.
Il faut qu’on la repousse!
Ne voyez-vous pas nos tracas?
Vous les influenceurs,
Vous les meneurs,
Vous les politiciens,
Vous les rupins.
Vos usines nous tuent,
Nous sommes que de la viande crue,
Pour votre contrat qui vous charmait,
Ce contrat muet.
Vous n’essayez même pas.
Vous trouvez des solutions,
Mais elles ne le sont pas.
Vous recherchez l’émancipation.
Cependant, vous créez
des phénomènes. Des îles de plastique,
Qui pourraient être éradiquées.
Il faut faire un changement drastique.
Vous n’essayez même pas.
Vous nous utilisez comme des appâts,
Les espèces disparaissent peu à peu.
Il faut les sauver à coup de deux
Vous n’essayez même pas.
Vous détruisez leurs maisons,
Vous réduisez en cendre notre planète,
Avec vos grosses bombinettes,
Vous changez nos saisons,
Vous vous battez pour la médaille,
La médaille du plus grand pollueur.
Vous vous tenez prêt à dire bye-bye,
Car vous êtes seulement le fossoyeur.
La mort a déjà frappé chez nous.
Elle attend notre prochaine erreur,
Celle qui nous vaudra de faire disparaître ce tout,
Celle qui fera disparaître la terreur,
Celle qui donnera la chance à la vie,
La vie que nous n’aurons pas eu le temps,
Le temps de détruire en l’exploitant,
Ce sera la fin de notre chronologie.
Ces quelques espèces qui auront survécu,
Survécu à ce fléau, ce fléau atroce,
Un fléau digne de thanatos,
Ce fléau qui sera enfin vaincu,
Celui qui les ronge depuis si longtemps,
Ce fléau que nous sommes,
Nous les gentilshommes,
Si bêtes, ridicules et dépendants.
Les humains qui détruisent,
Les humains qui conquièrent,
Les humains indifférents,
Les humains qui sont délirant.
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