Suite poétique

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Cercle vicieux de bonheur

Heure

Date

Mois

Année

Normal, la retraite signifie perdre la notion du temps

Chemin pour retourner à ta maison

Normal, c’est juste un petit oubli

L’ordre d’enfoncement des gros rectangles blancs et des petits rectangles noirs

Normal, ça fait longtemps que tu as joué

Va me chercher une fourchette

Mais tu reviens les mains vides

Normal, tu as sûrement été distrait

Va arroser les plantes

Mais tu les noies d’essence

Normal, l’arrosoir et le bidon sont rouges

Ok

Je me convaincs d’une fautive réalité

Ne se rendant plus compte de rien

Tu regardes les oiseaux qui volent

Pendant que grand-maman s’envole

Le crayon que tu tenais pour m’aider à étudier

Tu l’as retourné pour effacer nos moments passés

Quand tu me donnais trois biscuits alors que j’avais le droit à deux

Ensemble sous les palmiers

Ensemble à dessiner

Ton cerveau fane

Mais ton cœur continue de fleurir

Ta tête devenue qu’un cercle vicieux de bonheur

Tu m’apprenais des chansons

Maintenant je te réapprends mon nom

 

 

Cercle vicieux de dégoût

Grosse, épaisse, répugnante

126

Engrenage que vous avez créé

123

Ne dévorer que le souper

117

Suer à m’en rendre malade

109

Non merci, j’ai déjà mangé

104

Rougir de honte

92

Les regards me poignardent encore

85

Cercle vicieux de dégoût

79

Une pomme c’est assez

70

Le miroir est aussi laid qu’avant

68

J’ai mal au ventre comme si un dinosaure s’y était introduit

63

Mes os veulent s’échapper de mon être

911

 

 

Cercle vicieux d’amour

Mes amies sont toxiques

Toxiques comme ses cigarettes

J’ai l’air d’une prostituée avec mon petit décolleté

Col roulé même l’été

Il n’a pas fait exprès

Il voulait seulement me caresser

C’est moi qui ai un problème de coagulation

Doigts étampés sur mon coup pendant des semaines

Tendresse se justifie-t-il

J’ai dit non

Il déchire quand même mes vêtements aussi fort qu’un lion

Roi des animaux

Roi de mes pensées et de mes comportements

Mes mots de passe

Mon corps

Ma vie

Tout lui appartient

En bleu et jaune

Il peint des ronds sur mon ventre plein de vie

Il m’envahit de menaces

Je lui obéis

Mais il les exécute

Je ne veux pas qu’il aille en prison

Il a un passé difficile

Des bouteilles vides enfoncées dans le divan

Enfoncées dans ma peau

Chaque jour est pareil

Mais je sais qu’il m’aime

Cercle vicieux d’amour

 

 

Cercle vicieux de saisons

J’ai tellement froid que mes bouffées de chaleur m’étouffent

Flashs dans le visage à chaque bien que je reçois

Ils veulent faire de moi un influenceur?

Ou d’eux les plus généreux?

Dévisagé

Cicatrisé

Jeans troués

Ma main sale comme un cochon

Je la tends aux passants

Personne ne la prend

J’avais pourtant si bien commencé

Bien élevé

Études avancées

J’ai été emporté

Un monde si différent

C’est comme une deuxième vie

Mon appartement

Ma famille

Ma pétillante personnalité

Sous mes yeux j’ai tout vu défiler

Cercle vicieux de saisons

Pour lesquelles je me bats pour traverser

La cinquième n’arrive jamais

Pourtant ma santé s’est effacée

Je vis alors jour par jour

Coin de rue par coin de rue

 

 

Cercle vicieux de ta voix

Tu me cris de consommer chaque jour

Parfois, tu me fais mal

Tu me fais couler ce liquide rouge le long de mes avant-bras

Mon cœur

Mon cerveau

De mes doigts à mes épaules

De mes orteils à mes oreilles

Tous souffrent

Te ne pars jamais

Tu es comme du Sharpie sur un vêtement

À cause de toi je suis un astronaute

Dans la lune en classe

Sur la lune la nuit

Tu cours si vite dans ma roue de hamster

Ma tête est un cercle vicieux de ta voix

D’ailleurs, je la déteste

Mais c’est mieux que rien

Je n’ai pas d’autres amis

C’est toi qui m’as dit de les frapper

La violence est la clé pour être heureux

Les gens me croient fou

Dommage qu’ils ne semblent pas te voir

Ni t’entendre

 

 

Cercle vicieux de routine

Foutre son camp du cercle vicieux de routine

Une main dirige le volant

L’autre vole au-dessus de l’asphalte

Google Maps désactivé

Inspirer l’air compactée

Ta musique fait vibrer ton rétroviseur

Moulé dans ton banc de cuir

Pendant que les dos des autres sont courbés contre une chaise en plastique bleu

Toit ouvrant

Toi ouvrant ton cœur à l’inconnu

Sentiment d’être perdu

Ne rien savoir

Tu souris de peur

Tu frissonnes de bonheur

La canicule posant sur ta peau quelques flammes

Édifices caressant les nuages

Gens parlant de toutes les couleurs

Tu traines des kilomètres et des kilomètres dans ton corps

La joie qui avait disparu

T’a tout d’un coup dominé

 

 

Cercle vicieux d’antithèses

Je n’ai plus besoin de dormir

Je suis épuisé

Je suis si magnifique, intelligent, doué, authentique, créatif, prince de ma ville

Je ne mérite rien

Acheter une nouvelle maison

Emprunt d’argent à mes parents

Je ne peux pas m’empêcher d’embrasser tout le monde qui croise mes yeux

Je n’ai plus envie d’amour

Inscription à un sport par jour

Rester finalement dans mon lit à fondre en larmes

J’aime tellement mon enfant

Sortir se saouler le laissant dans son berceau

Acheter un bateau

Crier dans ma pauvreté

Cercle vicieux d’antithèses

Je vais me construire une balançoire

Mais c’est moi qui ai fait le pneu

 

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