Suite poétique

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Ce pays sans fin : Never-End

 

Lettre à toi ma petite,

 

Ce lieu est magique,

Il est fantastique,

Ce n’est pas Neverland,

Ni ce fabuleux Wonderland,

C’est un pays où tout est possible.

 

Ici, rien n’est horrible ou pénible.

Un jour tu auras la chance de le visiter.

Tous sont les bienvenus,

Dans les grandes avenues,

Du pays Never-End.

 

Ce pays où nous sommes éternelles,

Ce pays sans séquelle, douleur et peine.

Ce pays sans adieux!

Ce pays avec des « à bientôt »!

 

Never-End est le seul endroit qui réunit,

Tout ce que tu as un jour aimé.

 

Il y a tout ce que tu souhaites, ma petite.

 

Des chiens, des chats, des lapins, des chevaux,

Des singes faisant des singeries et bien plus!

Des gâteaux : chocolat, caramel,

Velours rouge, marbré, cerise!

 

Never-End est le pays des rêveries,

Si tu peux l’imaginer tu peux y accéder.

 

Quand viendra le temps,

Laisse-toi bercer par la mélodie,

La musique de Never-End.

 

 

 

Automne

 

À toi mon bel automne,

 

Sache que tu me captives,

Tu fais disparaitre la beauté vivante,

Pour faire naître celle qui est morte.

Ta dernière brise chaude nous frôle.

Tes odeurs réconfortantes nous entourent.

Tes fleurs se fanent.

Tes feuilles rougissent et tombent.

Tes branches craquent.

Ton décor devient plus ténébreux.

 

Tes nuits se prolongent et doucement,

Ton vent froid nous caresse.

Ta neige s’installe chez-nous.

Tes mois semblent plus longs.

Tes fêtes sont attrayantes.

Tu fais passer les années.

Tu nous procures des moments de bonheur en famille.

 

Merci mille fois de nous partager ta beauté.

 

 

Pouvoir

 

À toutes les sorcières, voici mon histoire.

 

Les pieds dans un nouvel endroit,

Les démons me reluquent,

Je panique,

Je crie intérieurement.

 

Mon pouls s’accélère.

 

Leurs regards me brûlent.

Ils savent mon secret.

Ce pouvoir incontrôlable,

Si effrayant, mais alléchant.

 

Dans cette ville surnaturelle,

Je suis une proie.

Ou du moins c’est ce qu’ils croient.

 

Je suis peut-être terrifiée,

Mortifiée,

Différente,

Mais je suis puissante.

 

Craignez-moi pitoyable démon.

Le jour où je vais me déchainer,

L’enfer vous paraîtra paisible.

 

 

Maison

 

À toi ou moi,

 

Un jour tu auras cela.

Maison dans la forêt,

Maison de pierre, bois et amour.

Loin de tout.

 

Plein de bonheur,

Sans tracas.

 

Une pièce de lecture.

Plusieurs centaines de romans,

Chaise suspendue,

Tapis moelleux,

Grande fenêtre,

Lustre.

 

Chambre zen.

Grand lit,

Des tas de coussins,

Couvertures douces,

Des dizaines de succulentes,

Murs de neige,

Plancher d’arbre,

Porte de verre,

Galerie avec vue sur,

 

Jardin, plein.

Roses, lavandes, tournesols, pensées, lys

Fraises, framboises, carottes, haricots, rhubarbes,

Mente, romarin, thym, basilic, ciboulette.

Érables, saules, bouleaux, épinettes, sapins, arbustes,

Mousses, chanterelles, cailloux, branches, feuilles.

 

Étang, relaxant.

Eau ondulante, fraiche, pure.

Chute relaxante, apaisante, bruyante.

Grenouille, poisson rouge et canard.

 

La visite inattendue.

Chevreuils, écureuils, renards.

Merles, corbeaux, tourterelles.

 

Cet endroit t’aidera.

Il te prendra dans ses bras,

Il te réconfortera,

Il t’aimera et

Il te protègera.

 

Avec lui ton imagination grandira

Et tu pourras t’épanouir.

 

 

Le démon

 

À toi mon cher démon masqué,

 

Loin des nuits paisibles,

Il y a les nuits mouvementées.

 

Les nuits où tu pénètres dans ma tête.

Tu crées un chaos,

Digne de Beetlejuice.

 

Tu me gardes éveillée,

Tu fais tournoyer mes idées.

Tu amènes mes peurs les plus sombres,

Araignées, meurtriers, bourreaux.

Tu me fais douter de tout et de rien,

Mais je devrais te remercier.

Tu me pousses à les confronter.

Tu te vautres dans les ombres,

Et me regardes sans sourciller.

 

Tu décides de finalement me laisser.

Ou du moins c’est ce que je croyais.

À la seconde où je ferme les yeux,

J’entre dans le monde des rêves,

Tu m’as devancée.

Tu fais tout pour me terrifier.

J’ai peur, je n’en peux plus.

J’ai peur même des choses les plus inoffensives.

Je te vois, tu m’attends avec ton masque.

Je te déteste,

Même Mazikeen torture moins les âmes que toi.

 

J’approche à pas de loup,

Je m’élance et tends le bras,

Je t’arrache ton masque.

Tu es moi…

 

 

 

Amour

 

À toi monsieur X.

 

Le jour où je t’ai rencontré,

J’ai finalement ressuscité.

 

Depuis ce jour,

Ton venin parcourt mes veines,

Il me brûle l’intérieur.

Je suis peut-être masochiste,

J’aime cette douleur plaisante.

 

Grâce à toi je me sens vivante.

Tes mains brûlent mon corps.

Tes lèvres brûlent mon âme.

Ton feu est doux et charmant.

 

Tu me marques de ton amour,

De ton venin si doux, si rassurant.

 

Multivers

 

À tous ceux qui recherchent l’amour avant de penser à vivre.

 

La légende dit que l’âme-sœur est dans vos rêves.

Mais expliquez-moi pourquoi la pourchasser?

Et si nous parlions de ces choses insensées?

Au lieu de perdre espoir en amour,

Pourquoi ne partiriez-vous pas à l’aventure?

Vivez ces expériences incongrues,

Allez rencontrer cette grenouille géante,

Elle est tout près des champignons petits comme des maisons,

Elle vous guidera vers le boisé des fées,

Ensuite, ces dernières vous mèneront à la porte du multivers.

Porte qui mène à ces mondes imaginaires,

Ces endroits où le temps passe différemment.

 

À ce moment, votre quête débutera finalement.

Vous rencontrerez peut-être des chevaliers,

Des reines, des goblins, des vampires, des loups-garous.

Vous aurez peut-être même la chance de monter un dinosaure.

 

Vous irez peut-être dans un de ces mondes,

Là où le méchant ne l’est pas vraiment!

Un endroit où on doit manger son assiette,

Elle en sucre d’orge et contenu en porcelaine.

 

Pourquoi se casser la tête à vouloir trouver l’âme-sœur?

Vous avez accès au multivers,

Un multivers fantastique où, pour une fois,

Vous n’avez pas besoin de vous inquiéter.

Pour y accéder, fermez les yeux mon brave ami!

Et puis mettez-vous à imaginer,

Rêvez!

 

 

Déesse

 

Chère mystérieuse déesse,

 

Pourquoi viens-tu me hanter?

J’ai fait un rêve charmant et fabuleux.

Tu étais là,

Toi ma vieille amie sans visage.

Posée, tu m’attendais plus belle que jamais.

 

À tes côtés, je n’avais plus de tracas.

Ta figure toujours inconnue.

Ta figure si douce, rassurante.

Tu étais là,

Brave, forte et terrifiante.

Tu me donnas des frissons.

Je sus à ce moment que je tombais,

Je tombais dans un amour profond.

 

Je referme les yeux ce soir,

J’espère pouvoir te revoir.

Si tu m’attends toujours,

Je vais prolonger mon séjour.

 

 

 

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