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Né en 1986 à Besançon dans l’est de la France, le romancier, poète et éditeur français Paul Kawczak s’est établi au Québec en 2011. Avant de se rendre au Québec, il a fait des études en littérature française à Besançon. Ensuite, il est allé chercher une maîtrise à l’université de Stockholm en Suède. Depuis 2017, il est devenu un éditeur de la maison d’Édition : La Peuplade. Durant cette même année, il a publié son premier recueil de microrécits qui s’intitule : Un long soir. En 2015, Moult éditions a publié son opuscule écrit en vers qui s’intitule : L’extincteur adoptif. Cependant, c’est la publication de son premier roman qui l’a rendu connu. Pour son roman, il a reçu beaucoup de critiques. Le titre de son roman s’intitule : Ténèbre. À part avoir reçu de bonnes critiques, il a aussi gagné beaucoup de prix et distinctions, dont un lauréat du prix littéraire de Trouville en 2020. Son roman Ténèbre a été publié en janvier 2020 par sa propre compagnie d’Édition La Peuplade, Ténèbre est un roman québécois et canadien qui contient près de 320 pages.[1]
Ténèbre est un roman d’aventures historiques. Il parle de l’histoire de Pierre Claes; un géomètre belge, mandaté par le roi belge Leopold II pour tracer la frontière nord du Congo. Le géomètre fait la rencontre de Xi Xiao; un bourreau qui se dépouille d’organes d’hommes. Durant leur expédition, ils ont développé l’un pour l’autre de l’amour : une belle histoire d’amour. L’œuvre de Paul Kawczak est d’un réalisme qui parle de l’horreur du colonialisme au Congo vers la fin du XIXe siècle. Il parle de la guerre entre la Belgique et l’Afrique dans les années 1890. Dans ce roman, il y a des personnages historiques qui ont marqué des vies, dont le roi Leopold II. L’histoire est remplie de moments clés véridiques de l’histoire entre deux peuples. C’est une histoire qui décrit toute la souffrance que le peuple africain du Congo a dû subir. C’est une histoire qui nous donne un mélange de personnages historiques et imaginatifs venant de la tête de l’auteur.
Que ce soient des personnages historiques ou des personnages inventés par l’auteur Paul Kawczak, son roman était pour ma part, un mélange de confusion et de souffrance. Il m’a laissée avec beaucoup de questionnements sans aucune réponse. En revanche, ce qui impressionne le plus est la façon dont il a construit son histoire. Dans une entrevue, il a expliqué la création de son personnage Pierre Claes. Il a dit : « J’ai lu des journaux de l’époque et ensuite, je me suis dit que si je m’informais trop, j’allais me pénaliser. J’ai pris une vieille carte de l’époque et j’ai commencé à écrire en regardant où étaient rendus mes personnages sur la carte. Une bonne partie de mon imagination a fait le reste. »[2] Je trouve que c’est assez impressionnant de voir tout le travail qu’il a fait pour créer cette œuvre. À chaque page, on pouvait découvrir tout le travail qu’il a minutieusement mis dans son œuvre et tous les éléments de cette tragique histoire entre le Congo et la Belgique. Par exemple, il y a plusieurs personnages historiques à l’intérieur de son histoire comme le philosophe allemand Karl Marx (p.11) et l’explorateur Henri Morton Stanley (p.11). Il a même intégré des événements historiques comme la conférence de Berlin (p.17). Il a parlé aussi de la production de caoutchouc où les Belges ont fait subir des sévices aux Africains (p.45). Il y a beaucoup d’autres événements qui peuvent choquer et qui peuvent être durs à lire, surtout pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire entre la Belgique et le Congo.
Malgré l’impressionnant travail et la description parfaite de tous ces événements historiques, il y a des points qui sont moins positifs. Premièrement, le contexte à l’intérieur de l’histoire nous amène à nous perdre facilement comme l’apparition de personnages connus qui n’a absolument aucune connexion avec l’histoire. Le premier est Victor Hugo. Dans un extrait de son roman, il a mentionné l’auteur Victor Hugo en disant qu’il « avait fait l’honneur de sa présence, jouant avec les enfants et tenant compagnie aux dames. » (p.79) Spécialement, cela ne faisait aucun sens de mettre un personnage historique connu dans un contexte historique où il n’est jamais allé. Ensuite, il y a un autre point moins positif, c’est le fait que le langage très soutenu rendait plus difficile la compréhension comme le mot «chicotte» (p.11), «coolie» (p.34) et bien d’autres. Ensuite, il y a des événements historiques que la plupart ne connaissent pas. En lisant, on finit par passer son temps à regarder dans un dictionnaire ou à chercher sur Internet. Finalement, on peut dire que malgré tout ça, le roman vaut la peine d’être lu. En revanche, quand on lit ce livre, on doit prendre beaucoup de temps. Ensuite, on doit aussi avoir un dictionnaire en main et un certain savoir historique parce que sinon, on cherche longtemps.
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Kawczak
[2] https://www.journaldequebec.com/2020/03/01/aventure-au-cur-de-lafrique
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