Le portrait de Nicolas Pellerin

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Les Grands Hurleurs, un groupe de quatre artistes, présenteront un spectacle pour leur nouvel album, Ellipse, qui se tiendra le 18 novembre 2022 à la Maison de la culture Francis-Brisson.

Ellipse

Ellipse, le spectacle de musique du quatuor Les Grands Hurleurs, aura lieu cet automne à Shawinigan. Cette performance musicale tire son nom de leur nouvel album sorti le 5 novembre passé. Nicolas Pellerin, Simon Lepage, Tommy Gauthier et Olivier Rondeau sont les artistes qui composent Les Grands Hurleurs. Ainsi, ce groupe fondé en 2008 présentera son cinquième album, qui met en lumière neuf morceaux, étant tous de la musique québécoise intégrée d’un mélange de folk, de bluegrass et de musique classique. Ellipse, le nom de l’album, signifie pour les membres du groupe un retour à l’essentiel, ce qui veut dire qu’ils ont façonné l’album entre eux seulement, sans l’aide d’un musicien. Cela symbolise pour eux le fait d’accéder à l’essence de leur musique et d’offrir quelque chose de familier sur scène. Le hurleur en chef, Pellerin, est l’artiste qui a survolé et corrigé les chansons de l’album pour aider le groupe. Les autres membres se sont concentrés davantage à perfectionner les morceaux individuellement. Cette manière de travailler est dite efficace pour le leader, Nicolas Pellerin.

Le hurleur en chef

Nicolas Pellerin, le responsable de la troupe, est né à Saint-Élie-de-Caxton. C’est un musicien qui s’est intéressé au monde de la musique très tôt, ayant grandi dans une famille multi talentueuse. Après avoir obtenu son diplôme d’études collégiales en musique, il s’est joint à l’équipe d’Yves Lambert, un membre de La Bottine souriante, et a parcouru tout le Québec avec lui. Il forma ensuite une équipe avec son frère, Fred Pellerin, puis ont tous les deux fini par obtenir un Félix pour l’Album traditionnel de l’année au Gala de l’ADISQ en 2008. Une année après, c’est là qu’un trio, composé de Nicolas Pellerin, Simon Marion et Simon Lepage, tous des musiciens expérimentés, vit le jour. Peu après, le quatuor n’a pas tardé à se gagner une réputation et des admirateurs au Québec. Les membres ont aussi réussi à créer une relation solide entre eux, puisqu’ils sont devenus très proches avec le temps. Le meneur du groupe dit qu’il voit plus la troupe que sa famille, puisqu’ils vivent ensemble jusqu’à ce jour. Le leader s’occupant du chant et du violon, Simon Lepage étant contrebassiste, Tommy Gauthier étant violoniste, puis Olivier Rondeau étant guitariste, les membres s’entendent très bien pour répartir les responsabilités quand vient le temps de composer une chanson. Puis, pour créer des morceaux, ils utilisent des musiques provenant de vieux répertoires et les modifient à leur façon pour les rendre uniques. Selon eux, leur disque le plus réussi est Corsaire, c’est le premier qui a lancé leur carrière et qui a inspiré leur nom de groupe. La variété de leur genre de chansons utilisées, comme des mélanges de musique classique et de musique traditionnelle, est ce qui différencie vraiment leur style des autres. Pour ce qui en est des membres, le fait que chacun ait une tâche unique à soi est ce qui rend le travail en équipe plus efficace. Pellerin est reconnu comme étant celui qui dirige le groupe, qui parle avec le public et qui fait les entrevues. De la manière qu’il s’exprime, il est visible qu’il est fier d’où il en est venu avec son équipe. Il dit qu’il est comblé de voir qu’il y a eu des améliorations et plus de diversité musicale au fil du temps. Dans un autre ordre d’idées, Nicolas Pellerin dit qu’il aurait aimé pencher sa carrière sur de la musique classique, jusqu’à en devenir violoniste classique, puisqu’il avoue avoir toujours aimé ça. Ayant aimé les mathématiques en étant plus jeune, il se caractérise comme étant quelqu’un de très cartésien et rationnel. Donc, il trouve que la musique classique le rejoindrait bien. Malgré qu’il ait commencé le violon plus tard, il espère être un artiste pour le restant de sa vie.

Un futur prometteur

Né à Saint-Élie-de-Caxton, Pellerin affirme qu’il a une connexion spéciale avec la région. Pour lui, c’est plus gênant de jouer devant une foule de sa ville, puisqu’il accorde énormément d’importance à celle-ci. Pourtant, il y a une certaine atmosphère et de bonnes ondes qu’il n’y a pas quand il joue à l’étranger. Jouer devant des inconnus, c’est facile pour lui, puisqu’il trouve que ce n’est pas gênant.  Outre le Québec, Les Grands Hurleurs sont déjà allés au Japon et à Dubaï, deux pays très touristiques, et ont dit que les deux expériences ont été palpitantes grâce à leurs traditions. Ils trouvent que les différences de culture sont très intéressantes. Ils ont aussi déjà joué pour des Inuits. Pour ce qui en est d’autres destinations, le hurleur en chef aimerait pouvoir jouer en Allemagne bientôt. Bref, le band espère planifier plusieurs tournées pour la prochaine année. Malgré les épreuves qu’ils vivent au quotidien en tant qu’artistes émergents, comme la pandémie qui a fait en sorte de repousser leurs spectacles et qui a occasionné une perte de repères pour eux, ils continuent de tout donner dans leurs albums. Pour être un bon artiste, il faut savoir se relever, car il va toujours y avoir des hauts et des bas, comme Nicolas Pellerin l’a dit dans ses mots.

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