Mais bon seul l’avenir nous le dira

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Chacun choisit sa manière de traverser les embuches, les victoires, les défaites, les joies et les peines. Certains méditent, d’autres se tournent vers la religion, mais beaucoup de personnes se tournent vers des choses qui leur fournissent de la dopamine rapide ainsi elles peuvent ressentir ce petit bonheur rapide à l’aide de quelque chose. Nous parlons ici de choses comme le café, l’alcool, les drogues, un téléphone cellulaire et une des plus meurtrières, la cigarette, pour en nommer que quelques-unes. Je n’échappe pas à la règle, comme environ plus d’un milliard d’êtres humains j’ai décidé que mon petit paradis artificiel se retrouverait dans la nicotine.

Fumeur régulier depuis environ 5 ans, j’ai décidé qu’il était temps d’écraser pour de bon. Mais! Erreur de ma part d’une certaine manière, je n’ai pas décidé d’arrêter pour moi, pour mon avenir, pour ma santé et tout cela. Non. J’ai décidé d’arrêter pour des raisons externes et complètement stupides.

Numéro 1 : j’étais un peu à bout de toujours entendre ma mère critiquer ce choix de vie, car elle n’a jamais fumé, elle n’a jamais bu et tout le tralala j’ai donc décidé de lui prouver qu’avoir une vie saine ne rendait pas plus heureux.

Raison numéro 2 : mes poumons me font souffrir, quand respirer devient dur, toute activité du quotidien devient une épreuve.

Pour terminer raisons 3 : j’entretiens avec moi-même une relation assez toxique, disons que je suis mon pire ennemi et donc une partie de moi veut prouver à l’autre que j’ai la force d’arrêter de fumer. Après cette petite mise en contexte, laissez-moi vous décrire les observations que j’ai pu faire durant cette première semaine de sevrage.

Premier constat, ce qui me manque le plus dans le fait de fumer ce n’est pas l’effet de la nicotine, oui ça m’aidait à me calmer, mais même quand je fumais j’étais toujours sur la fine ligne entre le calme et la rage donc aucun avantage de perdu de ce côté-ci. Non ce qui me manque vraiment c’est l’action, le mouvement, le fait de cracher de la fumée. J’avais pour réflexe de toujours fumer lorsque je réfléchissais, que je travaillais, que je ne faisais rien. C’était comme une manière de palier au moment où rien ne se passait dans ma vie. J’ai donc maintenant beaucoup plus tendance à mordiller mon crayon lorsque je travaille maintenant. Autre constat de cette première semaine de sevrage, j’arrive maintenant à sentir de manière encore plus distincte qu’avant l’odeur d’une cigarette, comme si mon corps était en constant état d’alerte pour trouver une source quelconque de nicotine.

Mis à part tout cela, la première semaine s’est bien passée, je suis plus facilement irritable, mais ça va avec mon tempérament et sinon je mange des gommes Nicorette comme si c’était des tic tac, mais sinon je devrais survivre. Soi-disant que plus le temps avance, plus les envies de fumer vont diminuer et qu’il sera facile d’y résister, mais bon seul l’avenir nous le dira.

 

 

 

 

 

 

 

 

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