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Quand j’y pense, c’était il n’y a pas si longtemps,
Ça fait longtemps, c’est donc à nos dépends, qu’on soit francs.
On s’amusait, on était tout le temps ensemble, on était comme les deux jambes.
C’était la joie, le temps passait si rapidement,
Les heures défilaient tout en améliorant notre humeur.
L’amitié qu’on a construit portait ses fruits, mais a mal vieilli.
On aurait pu dire que rien ne pouvait la pourrir, que même le pire des empires
Qui essaient de nous détruire n’y pouvait rien.
C’était bien, sans freins, même des lutins ne s’entendaient pas autant bien ensemble.
Quand j’y pense, c’était il n’y a pas si longtemps,
Les rires, les moments où tout virait pour le pire, on revenait sans frais.
La vie n’est plus si rose aujourd’hui, même que la rose s’effrite, trempée dans l’huile noire.
Avec notre énergie, on pouvait régler n’importe quels conflits.
Sitôt dans cette aventure, on a respiré de l’air pur, s’avérant ainsi être celui de la torture.
Que de nostalgie pour ce temps-là, mais je le sais bien, on n’y reviendra pas.
Il faut que la porte se referme, on ne claque pas, on la laisse aller, tout doucement, avec notre aide amochée par la tristesse de cette mauvaise nouvelle.
On n’est pas dans les films de superhéros, les moments ne finissent pas tous beaux.
Quand j’y pense, c’était il n’y a pas si longtemps,
Un soupir, et c’est l’avenir qui se présente à nos portes, c’est l’accueillir ou se pourrir.
Il faut l’accepter, ne pas se lamenter, c’est la vie il faut assumer.
Je suis triste, c’est dur de faire l’humoriste dans ces temps-là.
Je pense que c’est pour le bien que tout ceci arrive, il faut lâcher prise.
C’est dur, on se sent impuissants, on veut retourner dans le temps.
J’en parle encore comme si c’était pas prévu.
On le sent arriver, on le sent nous empoisonner.
C’est l’air, on le sent partout, ça nous chicotte tout le temps, ça nous picote aussi.
Je me suis remis maintes et maintes fois en question, mais je pense que ce n’est pas ça.
C’est vrai, merde, ce n’est pas être moins “taquin” qui va tout repousser le grain.
Recette de miracle, peut-être, c’est quand même pas un oracle qui vient du ciel.
Le bel ange n’y changera rien, je crains que ça ne fera pas du bien à notre amitié adorée.
Quand j’y pense, c’était il n’y a pas si longtemps,
Je suis fier d’avoir été ton ami, et puis, ce n’est pas comme si c’était une tragédie.
Au revoir, mon ami, je promets de ne pas te jeter dans le réservoir de l’oubli.
Tu as été important pour moi, je ne l’oublierai pas : Je te souhaite mieux, un avenir heureux.
Adieu. 466 mots
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