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C’est fou ce que j’aime écrire, mais quoi exactement ?
Pas beaucoup de choix, je crois que je me noie.
J’aimerais créer une nouvelle histoire, en faire un projet incroyable, pas comme des fables.
J’aime pas la police, ils gâchent tout ce que j’aime bien décrire : des morts terribles.
Donc, pas les romans policiers, on s’attend à trop pour la fin, c’est donc ma fin.
C’est pas trop mon style d’écrire sur l’horreur, j’vais pas mentir, ça fait jamais peur.
En plus, par où commencer ?
La page blanche va rester de cette couleur si je pars là-dessus, quel malheur !
Jamais l’horreur, c’est trop peu effrayant pour être intéressant.
Pourquoi pas l’amour, tant empli de mamours ?
Ça me décrit bien, n’est-ce pas ?
Qu’on soit bien clair, personne n’a moins d’expérience dans l’amour que moi.
Des velours, des roses, de la prose, je veux dire,
Trouve n’importe qui d’autre, c’est pas de ma faute.
Pas de foudre pour moi, je ne le cherche pas et ça me va.
Les ados, les ados…
De quoi ça peut parler déjà ?
Amour, relations envers les parents, l’entourage, je pense que c’est franchement ma rage.
Je ne veux pas en écrire. J’en ai lu assez pour ne pas aimer.
C’est mort, mais je voudrais bien savoir si j’y serais fort.
Alors c’est quoi ?
Le fantastique, je suppose, je ne peux pas m’y opposer.
Je dois dire que c’est sûrement ma destinée.
Alors je dois y aller, on se revoit plus tard, on va espérer.
J’ai finalement trouvé mon style, ma vocation, mon avenir,
Ma corde à laquelle m’accrocher. 271 mots
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