C’est la guerre, comédie d’action sortie en salle le 17 février dernier…

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This Means War (C’est la guerre)

            Joseph McGinty Nichol, plus connu sous le pseudonyme de McG, réalise le film This Means War ou C’est la guerre sorti le 17 février dernier en salle au Québec. Mettant en scène Reese Witherspoon, Tom Hardy et Chris Pine, ce long métrage nous présente plusieurs saveurs différentes. On a bien su agencer comédie, action et suspense, qui, en tout, forment un genre propre et unique. Peu de films se sont classés dans cette catégorie depuis la sortie de M & Mme Smith en 2005. Il était un genre peu convoité et peu sollicité. Les personnes qui en étaient des adeptes ont pu ainsi combler leurs attentes avec la venue de ce nouveau film.

            Ce film relate l’histoire de deux agents de la CIA, Tuck et Fdr (Hardy et Pine), qui, en réponse à leur dernière mission, se voient transférer dans les bureaux de Los Angeles étant donné qu’ils ont été rétrogradés. Vu la situation, ils n’ont plus l’occasion d’effectuer leur travail sur le terrain. C’est dans cette même ville que vit Lauren Scott (Witherspoon) une femme bien accomplie. Cependant, la seule chose qui semble lui manquer pour avoir réussi convenablement sa vie, selon les critères du rêve américain, serait de se trouver un amoureux. Sa meilleure amie (Chelsea Handler) prend donc les choses en main et l’inscrit alors sur un site de rencontres. Or, de son côté, Tuck, un des deux agents, s’inscrit lui aussi sur le site en question. Il va de soi que les deux se rencontrent, mais ce qui n’était pas prévu dans le plan c’est que Lauren rencontre tout à fait par hasard Fdr. Ce dernier tente sa chance et lui propose à son tour un rendez-vous. Bien vite, les deux hommes se rendent compte qu’ils convoitent la même femme. C’est alors que le combat commence. Tous les coups sont permis, mais en amour comme à la guerre certains finissent toujours par se blesser. Mais, une chose est sûre, il ne faut pas oublier la vraie nature de leur mission : combattre le crime.

            Rares sont les films avec lesquels on pourra rire du début jusqu’à la fin. C’est la guerre en fait partie. On ne peut pas sortir de ce film sans avoir le sourire aux lèvres, grâce aux gags qui s’enchaînent du début à la fin. De plus, il saura plaire autant aux filles qu’aux garçons, que ce soit pour le côté un peu plus romantique avec son histoire d’amour que par les scènes d’action, avec ses cascades époustouflantes (surtout celle du début) et ses teintes de suspense. Le tout est agrémenté d’une parfaite touche d’humour ce qui en fait un beau mélange, la combinaison parfaite. Le duo d’agents secrets composés de Chris Pine et de Tom Hardy est tout à fait remarquable. Une belle complicité se dégage entre les deux acteurs tout au long du film, et ce, en dépit de tous les coups bas que chacun d’entre eux s’inflige pour parvenir à gagner le cœur de la femme de leur rêve. Ces deux hommes ont bien su entrer dans la peau de deux agents doubles. Toutefois, l’histoire de ce long métrage pourrait paraître redondante et prévisible, mais grâce à l’innovation et la créativité du réalisateur tout au long du tournage, chaque embûche faite par l’un ou l’autre des deux agents secrets devient une surprise ce qui permet de garder le spectateur en haleine. Cela peut sembler assez difficile à faire pour s’assurer de ne pas trop tomber dans les clichés. Cependant, de nos jours, tout bon film reste marqué d’une manière ou d’une autre par ces empreintes d’Hollywood. C’est la guerre a succombé à quelques-unes d’entre elles, car comme dans toute comédie qui se respecte, le personnage de Lauren (une femme blonde) tombe complètement par hasard sur « le meilleur ami » et bien évidement, tous les deux tombent follement amoureux l’un de l’autre. Cette dernière ne sait malencontreusement qui choisir pour combler le rôle de l’homme de ses rêves entre ses deux prétendants. Malgré la présence de quelques clichés hollywoodiens, cela n’enlève rien au fait que ce film reste tout de même bon à voir. Pour ce qui est de la fin, elle demeure quand même un tantinet prévisible. Aussi, ce film se termine de la même manière dont il a commencé, c’est-à-dire par la naissance d’une « guerre » entre les deux agents. On peut donc conclure que C’est la guerre, est un film qui est capable de garder son public en haleine par le biais d’un mélange d’humour et d’action, et ce, sans trop embarquer les nombreux clichés.

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