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by PartagerNous sommes constamment inondés par l’entremise de publicités, d’informations de toutes sortes. Présentées sous la forme de nouvelles à la télévision, sur des affiches, les journaux et beaucoup d’autres. Prenons l’exemple des journaux, ils sont gérés par trois grosses entreprises : Quebecor, Power Corporation of Canada, Astral média. Ils publient beaucoup de types de journal provincial par jour dont : Le journal de Montréal, Le nouvelliste, La presse et Le devoir. En lien avec ceux-ci, ce texte compare et analyse la page couverture du jeudi le 28 février du Journal de Montréal et celui du Nouvelliste sur différents aspects.
D’abord, le titre « Le journal de Montréal » occupe une petite place sur le haut de la page couverture, il est légèrement caché par une nouvelle de sport qui est plus considérable que le titre, mais elle permet aussi de mettre l’accent sur un autre fait marquant. Le titre « Le Nouvelliste » prend un plus ample espace et en grand caractère, il est futilement masqué par une nouvelle internationale qui concerne le Pape Benoît XVI. Les publicités du journal de Montréal n’en présentent qu’une seulement. Celle montrée est un repas à partir de 8.50 $ chez Score (un restaurant) et s’adresse aux adultes. Celle du Nouvelliste a deux publicités. Une illustre une dégustation de plats divers moins chers et un coupon rabais chez Le Manoir (un restaurant) et s’adresse aux familles ou aux adultes. De même pour l’autre annonce qui est aussi un restaurant, Mel Thaï, il offre une table d’hôte et un menu midi. En ce qui concerne les publicités, l’intérêt se porte surtout sur la nourriture.
À cet égard, les unes du journal de Montréal suivent souvent le principe du SASS (la sang, l’argent, le sport et le sexe). Concernant ceci, la page couverture du journal de Montréal se base sur le sport et l’argent. La nouvelle sur le sport s’adresse au joueur de hockey, Pacioretty, il a fait deux buts dans un gain de 5 à 2 et le titre est écrit en caractère blanc, ce qui définit cette victoire. L’image est faite sur le large du haut de la page couverture, elle est imprimée en couleur et démontre le joueur Pacioretty heureux. Cela caractérise la photographie plus personnelle, car elle est plus rapprochée. Au-dessus de la nouvelle de sport, il y a une primeur culturelle plus petite faite en large et en couleur. Elle montre le visage du chef culinaire. Il s’agit d’une photographie plus intime de Martin Picard. Celui-ci, a obtenu un succès avec son livre culinaire, présenté sous le titre « Le meilleur livre culinaire au monde », inscrit en gros caractère et plus gros pour « au monde » en blanc, ce qui qualifierait son succès. La dernière une est faite sur le restant de la page et est basée sur la corruption et la fraude par des membres du CUSM. Il est écrit en très gros titre : « Corruption, Usurpation, Supercherie, Malhonnêteté », de couleur blanc et sur chaque première lettre, c’est en jaune pour définir le CUSM (Centre de santé universitaire McGill). Sur tout le reste de la page, il y a quelques photographies de chef accusé du CUSM. Le sous-titre permet de savoir le contexte face à ces photos. Tous les photographies des unes sont des phototypes d’archives et maintiennent tous l’aspect personnel de l’affaire.
Pour ce qui est, des Unes du Nouvelliste, elles portent l’intérêt sur les affaires policières, politiques et culturelles. La une la plus importante est basée sur un attentat à la bombe contre le centre de recrutement des forces armées canadiennes à Trois-Rivières. La photographie est plus grande que les autres, le titre est écrit en gros caractères de couleur blanche, similaire pour la couleur des sous-titres. La photo est prise de façon à voir l’ensemble de la situation, autrement dit, plus analytique. Deux autres nouvelles portent plus sur la politique. Une qui promeut la vision de la région de Trois-Rivières selon le débuté Luc Trudel dont le titre exprime également le dire de celui-ci entre guillemets : « Il va falloir que Trois-Rivières arrête d’être une capitale cannibale ». L’image plutôt petite, se pose sur le visage de Luc Trudel, une représentation plus personnelle sur le haut de la page de celui-ci. Un fond noir est utilisé pour mieux ressortir le titre de couleur blanc, qui est son propos. La troisième actualité est basée sur la politique. Petite, mais un peu plus large illustrant un plan d’ensemble (photo plus éloignée) d’une promenade en canot avec ce titre : «Une demande accueillie froidement ». Le titre est plus gros que le sous-titre, mais l’emplacement de ceux-ci démontre que le sous-titre « Présence d’un élu au conseil d’administration de la classique » est plus notable que le titre. La couleur de l’écriture est blanche, qui définit la neutralité. La dernière nouvelle est sur la culture, en lien avec le pape Benoît XVI. L’image est centrée sur le sujet, le Pape, une image plus intime et dont l’appellation explique clairement le contexte : « Benoît XVI fait ses adieux ». Écrit en caractère de couleur noir. La photo a été reprise dans le Journal la Presse, ceux des nouvelles politiques ont été prises par une photographe nommée Émilie O’connor et celle de l’affaire policière est puisée dans les archives du Nouvelliste.
En somme, le journal de Montréal a trois nouvelles portant sur l’argent, le sport et la culture, puis sur une publicité. Le nouvelliste, quant à lui, a quatre nouvelles portant sur la politique, affaire policière et la culture, puis deux publicités. Ces journaux ne valorisent pas les mêmes préoccupations et la mise en page est très différente entre les deux. Les liens en commun de ces deux journaux sont l’intérêt de leurs publicités portant sur la nourriture et la consommation. Bref, en rapport avec cette analyse de ces journaux, on réalise que ces informations nous poussent à nous questionner sur la qualité de nos informations par ces trois immenses entreprises privées.
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