Les noeuds papillon

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Meilleurs amis des gentils garçons

Riches de soie ou de coton

Ils s’enroulent autour de leur cou

Ils les empoignent et se nouent

Rubans de respect qui s’enfilent

Dans les bals ils défilent

Les moins fortunés crèvent d’envie

Rouges, noirs, blancs, quel habit!

Et ceux qui les portent jubilent

Je suis le maître, pensent-ils

Illusion d’un bout de tissus plissé

Gloire de toute pièce inventée

Mais la nuit s’éteint alors que le jour s’allume

Et les gentilshommes retirent leur costume

Plus de fête de réputation

Plus d’envie, ni de rêve d’ascension

N’est-ce pas plutôt triste au fond

La vie de nœud papillon

 

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