Partager
C’est ici que le soleil s’assombrit
C’est là que les érables bourgeonnent en hiver
C’est de ce côté que les vieux rajeunissent
C’est devant que le feu s’animent sous la pluie
Shakespeare n’est pas célèbre
Et sa vie est connue jusqu’aux moindres détails
Les aveugles sont ceux qui voient le mieux
Les sourds ont une ouïe incomparable
Les maisons sont hautes comme la tour de Paris
L’amour crie aux passants des rues obscures
D’attendre un petit moment
Car la joie sera au rendez-vous
Puisque l’eau qui coule des yeux, glisse sur les joues et atterrit au sol
Est la même eau que celle de la fontaine de jouvence
Une eau aux couleurs de l’arc-en-ciel
Tous ces mensonges ne sont que la vérité
De l’imaginaire que je possède
Partager