La chute rescapée du corps abîmé… d’Arianne Magny, poème sélectionné pour le recueil intercollégial de poésie 2014

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Arianne Magny, autoportrait réaliste à la mine

Les fleurs, le printemps, la chaleur sur ma peau

Rien ne semblait s’assombrir

La nuit pouvait bien tomber

Les astres dorés viendraient m’éclairer

Je ne me doutais d’aucun renversement

Et pourtant, le vent allait souffler sur ma naïveté

Le cheval noir était sur le point de m’emporter

Dans sa grande chevauchée destructrice

Sans avertir, le mal allait m’envahir

Faisant silencieusement de mon corps, une arène de combat

Les fleurs fanèrent unes par unes

L’hiver ensevelit portes, fenêtres sous la neige

Et Défaillance vint tuer toute résilience

Telle chacune des fleurs que je vis mourir

Plus d’une fois j’ai cru m’enliser dans ces profondeurs

Lorsqu’on entraînait mon corps dans ces aveuglants couloirs

Chaque fois, je m’éveillai à la surface

Guidée par cette force inconnue et protectrice

Contre laquelle le mal perdait bataille

Il s’acharne : il se jette sur moi, me brise, me torture

Et meurt d’essoufflement, échangeant le rôle

Moi, je repars abîmée, mais transformée

Et encore je vois le bourgeon renaître sous la neige qui fond

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