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Les fleurs, le printemps, la chaleur sur ma peau
Rien ne semblait s’assombrir
La nuit pouvait bien tomber
Les astres dorés viendraient m’éclairer
Je ne me doutais d’aucun renversement
Et pourtant, le vent allait souffler sur ma naïveté
Le cheval noir était sur le point de m’emporter
Dans sa grande chevauchée destructrice
Sans avertir, le mal allait m’envahir
Faisant silencieusement de mon corps, une arène de combat
Les fleurs fanèrent unes par unes
L’hiver ensevelit portes, fenêtres sous la neige
Et Défaillance vint tuer toute résilience
Telle chacune des fleurs que je vis mourir
Plus d’une fois j’ai cru m’enliser dans ces profondeurs
Lorsqu’on entraînait mon corps dans ces aveuglants couloirs
Chaque fois, je m’éveillai à la surface
Guidée par cette force inconnue et protectrice
Contre laquelle le mal perdait bataille
Il s’acharne : il se jette sur moi, me brise, me torture
Et meurt d’essoufflement, échangeant le rôle
Moi, je repars abîmée, mais transformée
Et encore je vois le bourgeon renaître sous la neige qui fond
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