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Entrant dans cette pièce bordée d’émotions
Son regard fondu dans le mien
Le rouge s’intensifiait
L’espoir augmentait
Le temps s’éteignit autour de moi
Mes jambes allaient s’écrouler
Je ne voyais plus que lui
J’étais son reflet de lumière
Tous les deux amoureux
J’aurais voulu lui montrer
Sans le moindre son
Mon cœur était bouleversé
Légère et pensive, mon âme flottait
J’en perdis tous mes repères
J’étais là timide et envieuse
Sans même comprendre cette envie folle de lui
Ton souffle défaillant.
L’aurore qui m’a bouleversée est toujours présente
La torpeur s’était écroulée brutalement
Ton souffle s’était envolé.
Le mensonge d’un humain aurait été souhaité
Cette nuit-là, ton corps perdait en secret
Il était maintenu, compressé, capturé par sa mince vitalité
Cette mort survenue avait un impact de tsunami sur mes joues
J’en voulais à tous les vivants. À tous les morts. À tous.
Plus tard, la véritable tristesse est apparue, un coup de point au visage
C’était la mort, elle voulait me montrer la vie
Celle des vivants
Ceux qui devaient se redresser avec leurs larmes déchirés
Tes paroles n’y étaient plus
J’ai dû me relever sans ton souffle vital
Sans tes « bye Marie… »
Les sentiments tels que créés.
Il y a eu la déclaration, le présage, le signe
Un sentiment fuguant prêt à exploser
Il y a eu l’étonnement, la stupeur, la surprise
L’exaltation, l’allégresse, la gaieté, la joie
Il y a eu le consentement, l’agrément
L’anticipation, l’évènement plausible
Il y a eu ce dégoût, la répulsion, le mépris
Il y a l’éploré, la tristesse, le malheureux
Il y a eu la fureur, la colère, la rancœur
La violence telle qu’un vent déchainé
Il y a eu le dépassement de soi, la névrose
La folie, le délire, le déséquilibre
Il y a finalement eu, une dépression survoltée
Des erreurs comme toutes ces guerres ratées
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