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Ça m’attire, ça me renverse, ça me remplit la tête.
Les questions s’enchaînent comme les notes sur un piano.
Comment? Pourquoi? Mais pourquoi? Soyez honnête.
Mes mains souhaiteraient arracher mon sombre cerveau.
Moi, je le sais qu’on me ment. Paraît que ça fait moins mal…
Ça m’embrouille, ça me condamne, ça me détruit.
J’ai la tête gonflée, munie d’une bombe à retardement.
On s’acharne, on cri et on pleure à en voler l’eau de la pluie.
Mes oreilles se bouchent et le tic tac disparaît maintenant.
Mais moi, je sais qu’il est toujours présent. Prêt à me dévorer…
Ça me rend visite, ça reste à coucher, puis ça s’installe dans le décor.
Une grosse tache noire qui prend de l’expansion sans jamais s’arrêter.
Maligne, elle déniche les coins inatteignables, se faufile, prend son essor.
Je suis à bout de force. Je suis sans défense devant cette terrible armée.
Mes soldats à moi, ils sont tous morts, ce n’est plus la peine de combattre…
Tic tac, tic tac… La bombe semble vouloir éclater.
Tic tac, tic tac… Combien de temps encore ça va durer?
Tic tac, tic tac, tic tac… Explose. Vas-y, explose! Tue-moi enfin!
Tic tac… Pars maudit cancer! Tic tac…Va-t’en! Laisse-moi faire mon chemin…
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