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Lorsque je le rencontrerai, je lui parlerai sûrement.
Je lui parlerai des papillons que j’ai dans le ventre,
Lorsque nos regards se croisent.
Je lui susurrerai à l’oreille des mots doux,
Je lui montrerai comme le soleil rougit à notre vue.
Je lui ferai visiter mon monde,
Nous monterons en haut des nuages,
Lui montrant à quel point la vie n’est pas laide.
Je lui prendrai la main et nous partirons au loin dans mon imaginaire,
Auprès des phénix et des griffons,
Caressant du bout des doigts les licornes et les centaures.
Nous voguerons des centaines d’années,
Dans notre amour et dans l’eau de roses,
Nous courrons dans notre champ de fleurs bleues.
Nous chanterons nos chansons préférées à tue-tête,
Puis nous nous baladerons sur les toits de Paris.
Je l’emmènerai loin, où tout ce qui importera sera notre bonheur.
Je rirai à ses côtés,
Je pleurerai lorsqu’il devra partir loin de moi.
Je m’inquièterai lorsqu’il ne me répondra pas.
Je l’aimerai plus que tout au monde,
Passerai ma vie à lui dire quoi faire.
Nous aurons des enfants, peut-être.
Les années passeront et mon imaginaire partira.
Je rirai de ses mauvaises blagues pour une dernière fois,
… Et ensuite je le perdrai.
Nous mourrons heureux probablement,
Lorsqu’il ouvrira les yeux, c’est mon monde qu’il verra.
Il ne vivra plus à mes côtés, mais il sera entre de bonnes mains.
Mon amour crèvera tard, très tard.
Il serait mort d’une maladie appelé la vieillesse,
Et moi je pleurerai mes souvenirs.
Ils seront douloureux,
Tout autant que plaisants lorsqu’il avait été là.
Puis ils seront moins souffrants.
Je serai peut-être capable de sourire,
Avant que je ne quitte Terre aussi.
Je serai peut-être heureuse de ma vie, un jour.
Et lorsque je penserai à ma vie sur la terre,
Assise confortablement dans mon nuage mousseux,
Je rirai en pensant à ma jeunesse, à mon amour, possiblement aussi à ma détresse.
Lorsque je le rencontrerai, je lui parlerai sûrement.
Si seulement tout n’était pas que dans ma tête…
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