Partager

La nuit déforme le rêve
En harcèle chaque parcelle
Dans une guerre sans trêve
Baignent dans la lumière diffuse
Les branches nues des arbres trépassés
Au loin, résonnent les arquebuses
Entre les troncs, les ombres fuyantes
Sous le couvert des hululements sonores
Filent parmi les balles sifflantes
Coulent les gouttes de vie
Hors des corps, sur les membres
Et abreuvent la terre inassouvie
Des scalpes sanglants, les sauvages en sont vêtus
Des habits de victoires, témoignages de leur gloire
Ils s’échappent, ils fuient, peut-être, mais reste invaincus
Suivez-nousPartager
J’adore le choix du vocabulaire, la tournure des phrases et la longueur du texte.