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Le coup de foudre
Ce matin-là,
les gouttes d’eau fracassaient mon pare-brise.
Soudain, un éclair vint traverser mon cœur,
le tonnerre se fit entendre
c’était le coup de foudre
Depuis ce jour, j’étais prisonnière.
Tu avais capturé mon cœur à ton insu,
tu hantais maintenant mes rêves
et tu comblais mes pensées
Puis, par pur hasard,
je t’ai croisé de nouveau.
Tu m’as renversée
et j’ai eu l’impression
que tu allais bouleverser ma vie à jamais.
Tu m’as amenée prendre seulement un verre
nous avons passé des jours
des mois, des années ensemble
Le temps filait
Tel un petit oiseau-mouche porté poussé par le vent
Puis le grand jour blanc arriva
Je te fis la promesse
que je te serais fidèle de la tête au pied
puis la vie est née en moi
Nous les avons vus grandir et s’épanouir
Hélas, nous ne pouvons échapper au temps.
Lorsque nous étions si heureux.
un spectre noir est venu frapper à notre porte
et t’a emporté avec lui
Les pieds au bord du précipice
au bord de ta tombe
je me vidais de toute mon eau
je pensais à nos beaux moments
et au jour où je viendrais enfin te rejoindre
* * *
Mon grand ami
Les vents se déchaînaient dehors,
mais ton tronc restait fort
des racines
jusqu’au bout de tes épines
tu avais capturé mon cœur
dès les toutes premières heures
passées à tes pieds
tu étais devenu ma tendre moitié
Ô grand arbre
Rien ne peut t’effrayer
Tu restes de marbre
Devant les chaudes tempêtes d’été
Peu importe ce qui se produira
Qu’importe où le temps nous mènera
Tu ne pourras être coupé
Car je ne peux laisser mourir mon bien-aimé
* * *
Poème pour maman
Ma chère maman,
au caractère aussi doux que tes caresses
aux attentions maternelles
et aux yeux scintillants.
Ma chère maman,
où puises-tu toute cette force
pour t’occuper de tout,
pour t’occuper de nous,
du soir jusqu’au matin
et du matin jusqu’au soir.
Ma chère maman,
ne vois-tu donc pas
que les roses deviennent bleues de jalousie
devant ta beauté inégalée.
Ma chère maman,
comment serions-nous capables,
de simplement penser,
qu’un jour, nous allons être séparés ?
* * *
Un amour grandissant
C’était un merveilleux jour d’été.
C’est alors que je t’ai rencontré.
C’était le début d’une belle amitié.
Tu venais nous visiter
presque chaque été.
On s’est bien amusés
durant toutes ces années.
Soudain,
plus rien.
Les jours s’égrainèrent
tels les milliers de grains de sable d’un désert.
Puis, tout se bouscula.
Tu arrivas
sans prévenir,
sans avertir.
Tu m’avoua tout ce que tu ressentais,
tout ce que tu éprouvais.
Tu allais tout bouleverser,
tu allais tout gâcher.
Je perdis mes ailes
je ne pouvais plus voler.
Je mouillai tes yeux bleu perle
je ne pouvais me ranger à tes côtés.
Mon cœur était déjà pris
ton amitié n’avait pas de prix.
Je ne voulais pas risquer de la détruire
ou même de l’anéantir.
Tu ne voulais toutefois pas lâcher prise,
tu étais sous mon emprise.
Tu étais un félin
rusé et très malin.
Puis, les vents sifflèrent,
les mois passèrent,
les rôles s’inversèrent,
les larmes coulèrent.
Maintenant, c’était toi qui tirais les ficelles
tu étais le maître du jeu.
Tu brisas mon cœur de dentelle,
tu créas des torrents de larmes dans mes yeux.
J’étais plongée dans une noirceur remplie de lumière,
mais cela ne t’importait guère.
Ton but était de me faire réfléchir,
mais il y a toujours un moyen de s’en sortir.
Après six mois, j’avais enfin compris.
J’essayais de réparer mes erreurs
de regagner ta confiance et ton cœur
ce n’était pourtant pas fini.
Il me fallut un an
de travail et d’acharnement
pour me faire pardonner
et avoir droit à un baiser.
* * *
L’amour d’une grande sœur
Je serai toujours là
peu importe ce dont vous avez besoin
je ne serai jamais loin
je vous surveillerai de l’au-delà
S’il faut je soulèverais la Terre
je briserais la lumière
je prendrais le plus court des chemins
pour venir vous tendre les mains
Si un jour vous avez de la peine
je serai un vent de fraîcheur
qui soulagera vos cœurs
et qui viendra à bout de vos peines
Je vous attendrai
je vous épaulerai
jusqu’au bout du chemin
jusqu’à la fin
* * *
Cher papa
Tu pars
tu reviens
ne serait-ce qu’un nouveau départ
qui, au final, ne sert à rien
La joie enflamme tout ce qu’il y a en moi
quand je suis avec toi
La tristesse me noie
quand je suis sans toi
Mon cher papa
pourquoi n’es-tu jamais là ?
j’ai besoin de ta présence
pour que ma vie ait un sens
Quand reviendras-tu
pour m’offrir tout ce que je n’ai pas eu ?
pour me frayer un chemin avec ta lumière
et pour rester, je l’espère
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