Poèmes sur l’amour et autres sentiments de jeune fille… Morgane Lamothe

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Quand tu m’inspires la sensualité

Je me mets belle, replace mes cheveux,

Sors mon regard des plus langoureux,

Pense à toi, étendu dans l’autre pièce, m’attendant,

Et je sens mon cœur ardent frémir, battant.

 

Je suis là, me regardant longuement dans la glace,

Mes doigts n’étant plus que de vulgaires pantins,

Mes jambes tressaillant, sans retenue, sans fin,

Je suis nerveuse, mais tout aussi coriace, tenace!

 

Un dernier regard porté à mon reflet,

Je suis prête, à tâtons, mon choix est fait,

La confiance gonfle en moi tel un ballon voltigeur,

Je suis une tigresse chasseresse, cherchant son voyageur.

 

Je chancèle jusqu’à la porte,

Mon cœur bondit, veut sortir de sa cage,

D’un coup, je veux rebrousser chemin, être sage,

Mais ta voix s’élevant, elle m’emporte.

 

Je peine à te voir dans la pénombre,

Mes yeux timides cherchant les tiens avec ardeur,

Mon inconscient s’avançant lentement vers le bonheur,

Je n’ai plus de contrôle, mon esprit s’obombre.

 

Je me languis déjà de ton corps,

Le mien se consumant de notre proximité,

La chaleur de tes caresses fait oublier mes remords,

En cet instant, je ne pense qu’à nous enchevêtrer.

 

Dans la lumière tamisée de la pièce,

Je peux pratiquement voir nos corps enflammés,

Se cherchant mutuellement, avec une assurance animée,

Entre tes baisers et tes bras, je suis une incandescente déesse.

 

Et mes lèvres, farouchement, se lient aux tiennes,

Mon corps, avec insistance, s’éprend de ton être,

Tes soupirs, en moi font naître

Les plus exquises symphonies mozartiennes.

 

 

L’harmonisation d’êtres musicalement compliqués

 

Tu me veux flûte,

Douce, sage, adulte

Mais je suis une pure violoncelle,

Celle qui se sent sensuelle, qui ensorcelle.

 

Tu veux goûter mes mélodies,

Les plus folles, les plus belles,

Tu me veux parfaite symphonie,

Je suis beethovennienne ; une vraie rebelle.

 

Tu me voudrais trompette,

En tout temps vive, coquette,

Mais je suis typique baryton,

À l’esprit dur d’obstination.

 

Toi n’étant jamais comblé, un vrai piano!

Tout étant noir, tout étant blanc,

Aucune place à ce que l’on entend,

Tu veux toujours tout, toi le soprano!

 

Et tu voudrais que l’on s’harmonise, allegro, lento

Mais étant une harpe méphistophélique, jouée agitato, appassionato

En duo, lied, nos partitions fausses, c’est la cacophonie,

Peut-être devrions-nous changer quelques portées?

 

Ne canarde pas comme cela!

Qu’est-ce? Tu voudrais que je sorte mes castagnettes?

Et qu’avec, je te cingle, pince, flagelle de ma clarinette?

Tu me voulais calme? Eh bien trop tard! Me voilà tuba!

 

***

 

Tu n’aimes plus ma forte voix sonore?

Peut-être préfèrerais-tu que je te crie en piccolo?

Mets-la-toi en sourdine, trésor,

Car tu sais que je crie infiniment aigu, affreusement haut!

 

Notre mouvement de valse déchainée s’est-il consommé?

Ou y a-t-il encore une pause, un coda à reprendre?

Je n’ai jamais été très douée pour les reprises,

Et je préfère «L’hymne à la joie», sans surprise!

 

***

 

Rien ne vaut de te condenser de la sorte!

Joue-moi une ballade si tu te sens triste,

Soyons duo à deux, et non pas solistes!

Car à l’unisson, la rythmique est molto plus forte!

 

***

Soyons saxophones, doux, sublimes, sensuels, enjôleurs,

Ajoutons à cela une touche d’alto,

Pur et beau,

Et laissons les timbales guider les battements de nos «chœurs».

 

Et pour garder notre magique, classique refrain,

Nous allons devoir, à tout coup, en changer le tempo,

Car parfois, mieux vaut apprendre et y aller crescendo,

Car de notre partition, je ne veux en voir la double barre, la fin.

 

***

 

Pratiquons nos gammes, nos arpèges,

Fais-moi entendre tes silences, tes soupirs,

Touche mes cordes sensibles, que je te chante a capella,

Toutes les notes que je soufflerai pour toi.

 

Car tu as été le premier à jouer dans le concert de ma vie,

Jusqu’à ce jour, jusqu’à demain, nous faisons de bellissimes mélodies,

Nous sommes des vivace et véritables virtuoses,

Créant ces œuvres harmoniques en parfaite symbiose…

 

 

C’est affreusement laid ce Syndrome de Stockholm…

Je suis soucieuse,

C’est dans ma nature, dans mon être,

La vulnérabilité me rend furieuse,

Pourtant je reste avec toi, bien piètre.

 

Ce sentiment se déploie,

Part du cœur, envenimant toute parcelle,

Bientôt, mon esprit d’étincelles,

S’éteignant au rythme qu’IL emploie.

 

Je suis blessée, tout en aimant cette soumise soumission,

Je reste de marbre, je reste chaleur éphémère,

Je reste avec toi, éperdue de toi, aimant ces sensations,

Suis-je masochiste? À un certain point, je m’y perds.

 

C’est un amalgame de tourbillons merveilleux,

Merveilleux, merveilleux… Pour ainsi dire affreux,

Affreusement douloureux,

Pour tout être ayant cette ambivalence merdique.

 

 

Dès que je crois être assez forte pour me sortir de cette folle folie,

Tes yeux me ramènent à l’ordre, m’obstinent du regard,

Je suis la proie, je dois m’y résoudre, Toi le prédateur, ce cougar,

Comme dans une transe transitionnelle, je pense à ma fuite et l’oubli.

 

Tu me tiens entre tes malicieuses pattes,

Je peux sentir ton étreinte se resserrer sur ma gorge,

Très tôt, l’oxygène s’évacue de mes poumons d’orge,

Pour l’instant, je sais que rien ne sert de se débattre,

La chute n’en sera que plus lente.

 

Pourtant je continue de t’aimer,

T’aimer follement, comme une folle et désespérément,

Au fur et à mesure que mes yeux se ferment lentement,

Et que je sombre dans le néant des abysses mal-aimés.

 

 

***

 

Si l’on croit au syndrome de Stockholm,

Je suis en effet la proie, tombée pour son prédateur,

Tombée en amour, et d’un sentiment dévastateur,

Qui a provoqué la mort d’une femme,

Le pouvoir d’un homme,

La complexité de deux mélancoliques âmes.

 

 

 

Voilà tout ce que tu as de plus précieux; la famille

 

La famille, la familia,

Celle qui, pour toi,

Remuerait ciel et Terre,

Arrêterait toutes les guerres.

 

Celle qui, veillant au grain,

S’assure de ton bonheur,

Celle qui t’aime de tout son cœur,

De près comme de loin.

 

La famille, la base de toute fondation,

Solide, vraie, durable,

Fait de grands efforts, remarquables,

Pour ne plus voir les plis soucieux sur ton front.

 

Lorsque tu es au comble, que tu es triste,

Que tout te semble vain,

Elle est là, te tend la main,

Dans ce clan, il n’y a de place pour les égoïstes,

Tous s’entraident, tous insistent.

 

La famille partage tes joies,

Pleure tes peines, tes déceptions,

Célèbre tes réussites avec toi,

T’encourage à persévérer dans toutes les situations.

 

Malgré que l’on se sente plus indépendant,

Tous ont besoin de se sentir aimés,

Qui d’autre que la famille pour ce travail compliqué,

Qui d’autre qu’eux pour t’aimer autant?

 

 

***

 

 

Ouvre tes yeux et vois,

Tout ce que tu possèdes, tout l’amour que tu as,

La famille restera, sera toujours,

Tandis que le reste est éphémère et partira un jour.

 

 

 

Merci à toi mon brave!

 

Je te croyais sincère,

Sincèrement attaché à moi,

Mais tu t’es joué de moi, as profité de mon émoi,

Et maintenant je suis colère,

Prête à sauter à la gorge, dans une entière rage acière.

 

Tu as choisi le parfait moment,

Celui où j’étais vulnérable,

Celui où je t’ai donné mon temps,

Celui où je croyais que nous deux c’était vrai, durable…

 

Je t’ai tout donné,

Sans jamais rien te demander,

Sans rien attendre en retour,

Surtout pas ce mauvais tour.

 

Il est temps de laisser derrière les souvenirs,

Voir de l’avant ce qui est bon,

Oublier tes caresses, les soupirs,

Et partir sans regrets, sans complications.

 

Merci de m’avoir ouvert les yeux sur notre incompatibilité,

Et de m’avoir réveillé brusquement de ce rêve éveillé.

 

 

Des pensées sans nom

 

Je pleure, pleure, pleure,

Pleure telles de frémissantes petites fourmis,

Fourmillant farouchement avec fougue et frayeur,

Les fibres des folles feuilles mortes sous la pluie.

 

Mes yeux n’étant que deux grands puits sans fond,

Sans fond, traversant l’Univers et l’infini,

Me noyant de ruissèlements salés maudits,

Et je parais ce qui n’est pas,

Car tous, nous enjolivons, mentons, PARAISSONS.

 

À la vue des autres, je suis vive,

Je suis autre, je suis quelqu’un que je ne connais pas,

Arrêtons cela avant que le drame n’arrive,

Le drame d’une vie, un drame à MOI.

 

Je suis perdue, à la croisée des chemins,

Je n’ai que deux choix, le choisi m’appartiens,

Ou je continue d’avancer, de me perdre davantage, sans espoir de retour,

Ou je cesse de débattre, me laisse emporter par la brise qui m’entoure.

 

J’aimerais tant que Morphée vienne mettre fin à mes tourments,

Qu’à jamais, me fasse sentir ce qu’est le beau temps,

Qu’elle me montre les plaisir du repos d’antan,

Un repos qui durerait plus de cent ans…

 

J’ai tant donné sans jamais recevoir,

Non, mensonge,

J’ai reçu blâme, impuissance et désespoir,

Sans jamais gouter la jouissance d’un seul doux songe.

 

Je peux enfin penser à cette précieuse parcelle de beauté,

En attendant que ma flamme vacillante ne cède,

Et qu’enfin je puisse imaginer, espérer,

Que quelque chose de plus beau n’arrive, me possède…

 

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1 thought on “Poèmes sur l’amour et autres sentiments de jeune fille… Morgane Lamothe”

  • Wow…. tu m’épates Morgane!! Lire tes poèmes est comme vivre une montagne russe d’émotions :)

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