Privée d’existence sous la turbulence

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

J’aurais voulu

Laisser mon corps s’infiltrer dans les craques du plancher

Me liquéfier en petite pluie amère

Ruisseler doucement jusqu’à m’évaporer

M’effacer du chaos violent qui m’agrippe

Mais la bombe s’est déclenchée sans alarme

Un froissement, une fissure, elle éclate

L’ouragan dissimulé implorant la pitié

Explose mon être en mille éclats de déchirures

Expose mon être dénué à l’assaut déguisé

Ma colère n’est plus, je ne suis plus

Le corps figé, l’angoisse bouillonnante à l’intérieur

La mer qui se vide de mes yeux

Ma force s’est enfuie par le trou dans le mur

Et mon amour gît comme les morceaux de vitre

Mon corps inerte, j’assiste à la violence de l’étreinte

Mon cœur ne bat plus, mais je vois tout

Je suis suspendue au milieu du cyclone

Les cris, les fracas, la violence

M’effleurent, me giflent, je ne sens rien

Je supplie de disparaître, d’empoigner la sortie

Mais mon cœur est bien ficelé au plancher

Je suis la proie affaiblie sur le bûcher

Suivez-nousFacebookby featherSuivez-nous
PartagerFacebooktwitterpinterestlinkedintumblrby featherPartager

2 thoughts on “Privée d’existence sous la turbulence”

  • Très bon, j’aime ton rythme et l’effet d’accumulation de sensations. Je suis entrée dans ton cyclone. Continue!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *