Les quatre coups du pendule un poème d’Audrey Lafond

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Son bruit est sourd, il est grave
Il m’emplit, il me gave
Il me charcute, m’entaille
De ses aiguilles qui m’assaillent
Ses tentacules me transpercent
Ma douleur devient affliction

Son âme n’est que perverse
Et me condamne à la réclusion

Mon encéphale se tarit
Je deviens molle, immobile

Je suis spectatrice sénile
De mes souvenirs flétris

De moi, mon être se déracine
Mon corps crie, sa hargne me tue

Sauvagement, le temps rumine
La rancune des instants disparus

 

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