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Son bruit est sourd, il est grave
Il m’emplit, il me gave
Il me charcute, m’entaille
De ses aiguilles qui m’assaillent
Ses tentacules me transpercent
Ma douleur devient affliction
Son âme n’est que perverse
Et me condamne à la réclusion
Mon encéphale se tarit
Je deviens molle, immobile
Je suis spectatrice sénile
De mes souvenirs flétris
De moi, mon être se déracine
Mon corps crie, sa hargne me tue
Sauvagement, le temps rumine
La rancune des instants disparus
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