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by PartagerCombien de fois ai-je prêté mon divan à des âmes en peine? Ouvert ma porte à ceux qui avaient le cœur en lambeaux suite à une rupture? Combien de bières ai-je débouchées entre deux corrections pour que mes amis puissent s’engourdir le cœur? Combien de nuits ont été écourtées suite à des coups à ma porte? Les murs de mon appartement ont été témoins de plusieurs confessions nocturnes. Malgré que chaque situation ait sa particularité, j’ai remarqué qu’une tendance subsistait dans chacune. Toutes les conversations contenaient invariablement des propos tels que :
«Si seulement elle m’en avait parlé!»
«Il aurait pu m’en faire part, j’aurais compris.»
Et autres phrases du genre.
Un fait m’a frappée en pleine gueule; les ¾ (au bas mot) de ces ruptures ayant conduit sur mon divan auraient pu être très facilement inutiles si les amoureux avaient pris la peine de se parler.
C’est assez! C’est pas à moi qui faut qu’t’en parles.
Jasons-en.
Il nous est tous déjà arrivé de ne rien dire lorsque notre conjoint ou même juste un ami faisait un truc qui nous énervait. Une fois, ce n’est pas si mal, mais pourquoi continuons-nous de nous taire même après plusieurs fois? Il est pourtant de notre droit de le dire quand quelque chose nous énerve, c’est humain.
Combien de fois avons-nous simplement gardé cela pour nous pour ensuite déverser le trop plein sur une personne non concernée? Exemple: un jour tu vas prendre un café avec ton amie, elle te demande évidemment de tes nouvelles et là, tout sort: « J’en ai assez de Benoît! Chaque fois qu’il doit faire les deux heures de route pour retourner chez lui, je m’inquiète et lui demande de m’appeler une fois arrivé pour me rassurer, mais il le fait jamais! Fait que moi je dors pas, j’angoisse trop et quand j’ai de ses nouvelles trois jours plus tard, il se demande pourquoi je suis en ostie! Pis quand j’le texte le soir même, il me trouve accaparante. Il m’énerve et je ne sais plus quoi faire.»
Bon. Ça t’as fait du bien?
Tant mieux.
Mais même si ton amie est super gentille, elle ne peut pas vraiment t’aider. La chose la plus utile, mais aussi la plus plate qu’elle pourra alors te dire c’est : « C’est à lui qu’il faut que tu en parles.» Et elle aura absolument raison. C’est pas à elle qu’il faut qu’t’en parles.
À force d’accumuler, la patience s’amenuise et le bouchon finit par sauter. Le pauvre Benoît se fera engueuler en ne sachant pas pourquoi! Tsé ce n’est pas parce que ta chum t’as écouté 15 minutes autour d’un café que cela a eu une incidence sur Benoît.
Selon moi, si tu es sérieux, tu seras en mesure de t’efforcer à mettre les choses au point. Si en retour l’autre personne est tout aussi sérieuse, elle fera l’effort d’essayer de t’accommoder. Ainsi, il y a plus de chance que la relation fonctionne entre vous car vous êtes en mesure de connaître ce que l’autre en pense au lieu de simplement le supposer.
C’est pas à moi qui faut qu’t’en parles!
Jasez-en donc.
Ann-Lyse Arcand-Jobin
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Salut « miss miaou » tu sais déjà que J’aime te voir donner naissance à un texte. Et cela m’oblige à donner une renaissance aux miens… si petits fut-ils.
Dans cette partie de ce texte ou tu dis et je te cite (Il est pourtant de notre droit de le dire…), pour ma part j’imagine et/ou il me semble… que non seulement c’est un droit, mais aussi un devoir, tout simplement par respect de sois, de l’autre et de la symbiose de cet union… qui est le 3è personnage de toutes relations. Cet univers vie « cubiquement »!
Félicitation :-) et surtout ne lâche pas sinon… je me verrais dans l’obligation de te « chat » botter le c… :-P
Ton vieux voisin et ami Michel Maurice Malboeuf… MMM pour les intimes!
P.S.: comment ne pas être tridimensionnel avec un nom pareil… surtout que je suis grand, épais et que j’en mène large ;-)