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Mercredi le 11 octobre 2016, à la bibliothèque du Collège Shawinigan avait lieu une rencontre avec des poètes. Trois poètes ont accepté l’invitation pendant leur passage au festival de la 32e édition de poésie qui se déroulait à Trois-Rivières. Les auteurs proviennent d’endroits différents, ce qui permet d’élargir nos horizons et d’entendre de nouvelles tonalités poétiques. Une rencontre unique en son genre puisque cette poésie nous est moins familière.
La première écrivaine d’origine française m’a particulièrement marquée par la rythmique de ses vers. Sa manière de nous faire entendre chaque virgule, de mettre de l’emphase exactement au bon moment donnaient un côté théâtral à chaque texte et ça m’a plu. Une poésie de voyage, de nostalgie, qui permet un retour aux racines. Des textes pour réfléchir autant que pour se détendre. C’est redécouvrir le français dans toutes ses nuances.
Ensuite a suivi un auteur camerounais. J’ai bien aimé l’originalité que l’accent apporte aux rimes. Jean-Claude se laisse emporter par son histoire, le début est lent et le ton est bas, plus le texte avance plus le ton monte et la lecture est rapide. Cela donne un effet d’essoufflement qui rend le texte plus vivant. Par contre, la langue maternelle cherche à ressortir avec l’emportement et les mots en ressortent un peu moins clairs et le propos s’embrouille. Une poésie exotique qui se lit bien quand l’on veut s’évader.
La dernière écrivaine est originaire du Québec, ses textes racontent ses voyages en Orient et reflètent son cœur aux valeurs ancestrales. Québécoise de sang et autochtone dans l’âme, cette poète voyageuse a une plume particulièrement intéressante où se reflète ce mélange de culture. Ses textes sont principalement composés de mots multi syllabiques à consonances très semblable. Cela donne un bon rythme, mais noie le propos. En perdant le fil, j’ai perdu l’essence des poèmes et je me suis embourbée dans un charabia en rimes.
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