Je me souviens, quel beau mensonge!

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Ici, au Québec, on essaie de nous faire croire qu’on accorde beaucoup d’importance à notre patrimoine national. Que notre histoire et nos souvenirs sont importants.

Ce ne sont que des inventions de toutes pièces faites par des ministres du patrimoine qui essaient de nous convaincre que le budget qu’ils ont accordé sert à quelque chose.

Mais moi, je n’y crois pas. Pourquoi? Je suis une des arrières-petites-filles du héros de guerre Jean-Charles Bertrand Forbes. Qui? Vous vous demandez. Exactement « calice »!

Pour la majorité d’entre vous qui vous dites :

« Ben là! Tu dois exagérer un peu si c’était vraiment un héros de guerre, on saurait c’est qui. »

Hen ouin? Un chevalier de la reine de Hollande, qui a des écoles à son nom et qui est dans les livres d’histoire de leur pays, MAIS absolument personne ici ne sait qui il est.

Moi-même je n’en avais aucune idée avant qu’il décède en 2010 et que nous l’apprenions par ses compatriotes qui pleuraient le départ d’un des grands. Moi sa petite-fille qui écoutait ses histoires à chaque Noël, depuis mes plus vieux souvenirs, avais aucune idée à quel point il avait fait une différence pour d’autres personnes que ma famille.

C’est à peine si la majorité des gens sont capables de nommer des grands révolutionnaires de notre province et on ose dire que nous sommes un peuple qui se souvient!

On se souvient de quoi « bâtard »? Que les Français sont « frais chier », que les États-Unis se pensent les meilleurs de tous et que le Canada anglais est snob? Wow! Quel beau patrimoine.

Moi ça m’a vraiment enragée de savoir par après que des personnes qui se sont battues pour le monde dans lequel on vit aujourd’hui, qui ont été assez braves pour partir affronter un univers en destruction, pour nous, les hérités de la démocratie, sont des oubliées, des laissées-pour-compte, des personnes à qui on dit à peine merci, alors qu’elles reviennent traumatisées, marquées par ce qu’elles ont vécu.

Si on veut vraiment un patrimoine, il va falloir commencer à montrer qu’on est fier de notre passé, qu’on est fier des personnes qui se sont battues pour nous et qu’on les mette en valeur, sinon le « Je me souviens » veut absolument rien dire! Moi, dans 20 ans, je vais encore me souvenir de mon grand-père et des vétérans que j’ai rencontrés, mais, sincèrement, je me demande combien d’entre vous vont se souvenir de ce que le Québec a fait.

Aryane

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