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by PartagerDans le cadre de la semaine de la poésie à Trois-Rivières, le Collège Shawinigan a organisé la visite de trois poètes. C’est donc le mercredi 4 octobre dans la bibliothèque du collège qu’a eu lieu cet évènement annuel. Ces écrivains se sont présentés, ils ont lu certains de leurs écrits, puis ont répondu aux questions concernant leur art et leur mode de vie en tant que poètes.
La première poète à s’être présentée était Mme Olivia Elias. Cette écrivaine est née à Haïfa, mais elle s’est exilée avec sa famille à un très jeune âge. Elle se dit comme étant une exilée à jamais et qu’elle n’aura jamais une place qui sera vraiment sa maison. Ses poèmes sont très personnels. Par exemple, elle a fait la lecture de son poème « J’aurais voulu vous dire » et un passage en particulier était vraiment touchant, celui où elle décrit Montréal : « Ville qui tourne le dos à son fleuve pour mieux oublier. » Elle faisait beaucoup de personnifications dans son œuvre ce qui était fort intéressant. C’était donc très agréable d’écouter ses écrits mêmes s’ils étaient très mélancoliques.
La deuxième poète qui a fait la lecture était Mme Rose-Marie François. Elle est originaire de Belgique et a connu la guerre 1939-45 étant très jeune ce qu’il l’a beaucoup marquée. Elle a écrit de nombreuses œuvres, et ce, en plusieurs langues. Les œuvres qu’elle a lues étaient captivantes, mais c’était en grande partie grâce à sa prestation extrêmement solennelle, intense et passionnée. Sa lecture était donc la plus mémorable des trois, car on aurait dit un discours de révolutionnaire passionnée, et ce, venant d’une petite dame aux cheveux blancs et avec de la surdité.
Le troisième et dernier poète qui a été présenté était M. Nicolas Lauzon. Il est originaire d’Abitibi et est présentement professeur dans une école primaire. Il a commencé à écrire lorsqu’il est devenu père et a continué depuis. Ses poèmes s’inspirent de divers sujets tels que sa famille, la mer du Labrador et même les coureurs des bois. Son style est très familier et il parle beaucoup de choses du quotidien ce qui contrastait beaucoup avec les deux autres poètes.
En conclusion, cet événement fut très profitable pour tous.
Maya L.W.
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