Soins préhospitaliers d’urgence : Des étudiants inquiets

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Les étudiants n’ont pas la vie bien facile de nos jours, à 16 ans, ils doivent déjà avoir une idée de leur vie future, ils doivent déjà savoir quel métier ils voudraient avoir pour le reste de leur vie. Ils se retrouvent par la suite au cegep, dans un programme plus précis sur ce qui les intéresse supposément, mais à cet âge, les intérêts peuvent encore beaucoup changer. C’est la première inquiétude lors des inscriptions, mais ce n’est qu’un des plusieurs problèmes liés au choix de carrière. Les disponibilités de postes à la suite de la réussite sont aussi un facteur auquel il faut réfléchir et c’est justement le souci d’une technique en particulier.

Les étudiants en soins préhospitaliers d’urgence sont pris dans une impasse. Trois années d’études difficiles et exigeantes en travaux, voilà ce qu’ils traversent et tout ça pour quoi? Rien. Les étudiants de la troisième année doivent remplir des conditions pour pouvoir obtenir leurs diplômes, dont 300 heures de stage. La question que j’ai est la suivante : comment peuvent-ils obtenir leurs diplômes si la grève des services ambulanciers les empêche d’accumuler ces heures?

Je vois plusieurs étudiants passionnés par leurs futurs métiers et cela m’attriste de les voir devoir attendre que cela cesse pour pouvoir atteindre leur but. C’est un moyen de pression efficace et c’est compréhensible qu’il soit utilisé, la relève est assez indispensable et mettre un frein à celle-ci est un point très sensible. Les étudiants par contre ne sont pas en position de faire quoi que ce soit, donc ils sont victimes de tout cela. Certes, ils vont bénéficier des améliorations que la grève aura apporter (espérons), mais pour l’instant, ils ne vivent pas le rêve.

La grève peut durer encore longtemps et que se passera-t-il pendant ce temps? Le cycle continue, les anciens partent et les nouveaux entrent, voilà la normalité, mais maintenant, les anciens partent et les nouveaux attendent. À un certain point, il y aura un manque dans le système et les diplômés finiront par se révolter. Le gouvernement n’aura pas d’autre choix que de les écouter si un manque est créé et qu’aucun étudiant n’est diplômé, c’est la logique, mais si le plan échoue? Les retombées sont sur les jeunes étudiants, ce qui est injuste puisque ce sont les présents ambulanciers qui négocient et les dommages collatéraux de ce moyen de pression ne les visent pas. Un dilemme très difficile à résoudre, je ne sais pas comment le régler, mais je me tiens du côté des étudiants, ne leur faites pas subir vos décisions!

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