Mille et une idées décousues… suite poétique de Marie Plamondon

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 Passion incomprise

L’intérieur de mon âme grugé par la solitude

Infime particule dans le sablier du temps

J’appréhende le pire

Estompant le bonheur peu à peu

L’incompréhension faisant surface

Désespoir grandissant

Ma confiance s’estompe

La fierté me tue

Les mots me manquent

L’espoir dissipé

Tu m’as pourtant oubliée

C’était pourtant si facile

À tes yeux,

Je suis fade

Dépourvue de personnalité

Sans passion

Charme envolé

Beauté trompeuse

Tu hésites

La tentation est superficielle

Illusion totale

Espoir fictif

Tu m’as pourtant charmée

Sans le vouloir

J’y est succombé

À ton pouvoir de séduction simulé

Puisque tu as peur

Craignant les regards projetés

Sur ton existence personnelle

Par le monde qui t’entoure

 

Aveugle de lumière

Étincelle de joie

Feux de larmes

Bougie flamboyante

Flamme ensorcelée

Feux de Bengale

Lumière jaillissante

Prisme de la beauté

Je t’ai vu

Toi qui faisais reluire la lumière

Qui m’éblouit

Comme un vitrail éclaté

Tel un cristal brisé

Belle image

Je suis piégée

Éclair de rage

Je te veux

Noirceur inconnue

Aucune lueur d’espoir

Éclat dissipé

Yeux ténébreux

Désirables et envoutant

C’est la fin

Je suis aveugle

Je ne perçois plus ce que je veux

Mes yeux sont assoiffés

Veulent retrouver toute la beauté

Du passé tant convoité

 

Nature colorée

Automne, équinoxe merveilleux

Brise chaleureuse du vent

Transportant ma chevelure dorée

Reflet des feuilles métamorphosées

Par les rayons brulants du Soleil

Bruine matinale

Odeur humide des boisés

Détrempés par les déluges de la veille

Le calme après la tempête…

Bouquet de couleurs dans les arbres

Captant mes yeux éblouis par la lueur du jour

Sérénité enveloppante

Bercée par la mélodie de la chute

Qui s’écoule dans la rivière

Où de nombreuses roches baignent dans l’eau

Si glaciale qu’elle soit

Où scintillent les pierres précieuses

Bien que

Le Soleil se couchant peu à peu

Mon corps frémissant

Je me rapproche du feu

Où crépite le bois

La chaleur des flammes réconfortantes

La braise qui réchauffe la casserole

Je m’assoupis

Le ventre plein

L’esprit rassasié

Je pense

À tous ces bonheurs de la vie

L’euphorie du destin

Sentiment commun à tous

La joie

Exprimée de différentes façons

Selon chacun

Atteinte du bonheur

Semblant si facile

Récoltant la sérénité intérieure

De nos âmes incompatibles

Qui résulte de notre propre personne

Impossible à définir

Espérant trouver le trèfle à quatre feuilles

Dans toute sa rareté

À qui la chance

D’être succombée par le bonheur

Le vrai

Qui nous fera oublier le trèfle du malheur

Qui guidera nos pensées

Vers de meilleures solutions

La béatitude intense

Où tous les problèmes s’estompent

Où le bien-être est infini

Où aimer est si facile

Inondation de joie en retour

Sans un stress constant

Nous faisant reculer

Sans barrière, nous empêchant d’avancer

Une belle vie dans toute sa simplicité

 Malheur avec un grand M

Incompris de tous

Stressant

Inattendu

Surprise empoisonnée

Inévitable

Tristesse qui gruge

Jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien

Peine et misère

Incontrôlables sensations

Dépourvu de pouvoir

Contrôle transparent

Pris dans le puits du malheur

Sans retour en arrière

Plus de sortie de secours

Irréversibilité abondante

Larmes à volonté

Lamentation grandissante

Désagrément de la vie

Bouleversement sans fin

Malédiction évidente

Le trou noir

Peur de vivre

Peur de soi-même

Peur du bonheur

Peur de liberté

Peur d’avoir peur

L’inconcevable

Lumière sans lueur

Le néant

Le repos éternel

Olfaction sans fin

Flair grandiose

Possédant un pif du tonnerre

De la rose à la tulipe

De pomme à poire

De parfumé comme une gousse de vanille

Fragrance exaltante

Comme le fameux gâteau au chocolat de ma mère

Partout où je suis

Ces odeurs laissent des traces dans mon esprit

Incapable de contrôler un tel désir

De laisser aller mon sens olfactif

Qui a le pouvoir d’associer les arômes à des souvenirs

Des bons comme des mauvais

Sentir…

L’odeur du café des matins pressés

Le feu de camp et les guimauves brulés de mes nombreuses nuits à la belle étoile

La brise marine, le sel, la crème solaire et le sable, me rappelant les baignades entre frère et sœur dans la mer de la Floride

Sans oublier…

La cannelle, la tarte aux citrouilles et la tarte aux pomme synonyme des plus belles journées d’automne

Le lait de poule, la menthe poivrée et l’odeur du sapin de Noël me rappelant la magie des fêtes,

Les émanations des viennoiseries et ma mère s’affairant à cuisiner des petits plats tout chauds sortis du four…

Pouvoir miraculeux des odeurs…

 

Tempête solitaire

La neige qui tombe

Les flocons couvrent ma tête

Classique journée hivernale

Une multitude de glaçons brillants

Qui fondent et s’écoulent tranquillement

Réchauffés par les doux rayons du Soleil

Qui reflète sur mon visage givré

Température rafraichissant mon âme

Empreintes de pas dans la neige

À n’en plus finir

Je laisse ma trace

Seule dans ce vase blanc

Les animaux hibernent

Le chant des oiseaux est oublié

Le cri des bêtes est effacé

Le calme total

Civilisation inconnue

J’avance dans ce blizzard infini

Sans savoir où aller

Je tourbillonne

Encore et encore

Ma vision est embrouillée

Je perds pied

Les mains dans le vide

Je suis sur le point de tomber

Je m’acharne à fermer mes yeux

Tombée dans un sommeil profond

J’espère ne plus me réveiller

Pourtant j’apper

Les anges dans la neige volent

Dans cette tempête endiablée

 

 

Cage toxique

Bruits des klaxons à chaque coin de rue

Taxis pressés

Avenu bondé

Sirène de détresse

Vert, jaune, rouge

Attente et impatience

ENCORE

Je me fonds dans la masse

D’un pas rapide

J’avance rapidement en contournant les gens

Parmi ces milliers d’inconnus

Je me sens toute petite

Dans cette vaste fourmilière envahie

Achalandage continu

Éternel accroissement

La ville est illuminée

Comme une luciole piégée dans un bocal

TIMES SQUARE

Panneaux publicitaires animés

À perte de vue

Néons et écrans géants captent mon attention

Effervescence le jour comme la nuit

Building à volonté

Me couvrent et m’emprisonnent

Dans cette cage

Claustrophobie immédiate

Effluve des poubelles

Relents du métro

Émissions d’essence des voitures

Pollution abusive

Odeur fétide

Maltraitant mon nez

Malgré tout

Rassasiée par les émanations des Food trucks et du café Starbucks

L’animation intense

Les mascottes qui harcèlent ENCORE les touristes

La nourriture à portée de main

Besoins superficiels

Les restaurants

Les magasins

Les hôtels de luxe

$$

Et j’en passe

Un vrai conte de fées

Le «CHARME» de New York

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