Projet synthèse – littérature (Environnement)

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Le Lac écrit par Lamartine

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,


Dans la nuit éternelle emportés sans retour,


Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges


Jeter l’ancre un seul jour?

Parce que si vous voulez mon avis, oui, l’avis d’un simple étudiant, l’être humain, même s’il est fait en moyenne à 65 pourcent d’eau, donc à peu près à 45 litres, adore détruire son bon vieil ami l’océan en lançant ses déchets qui n’ont pas leur place dans cet univers magnifique rempli d’êtres vivants à nageoires. Une petite canette de jus par-ci, un emballage de friandise par-là qui donnent comme résultat que notre belle planète bleue devient de plus en plus brune dégueulasse. Et ça, ce n’est qu’une partie du problème! Le plus grave est que ces maudits déchets en plastiques se multiplient comme des lapins en chaleur. Où la plupart de ces ordures se ramassent-elles, vous demandez? Vers la mère de la vie, la mer évidemment !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes

Oui toi, espèce d’abomination qui n’aurait jamais dû exister, c’est à toi que je m’adresse, le déchet. Ce monde ne te veut pas ! Ta création représente la plus grande erreur que l’humain a commise ! Immédiatement après ta consommation, l’homme te lance au bout de ses bras parce que tu ne vaux plus rien, alors que les êtres marins t’accueillent nageoires ouvertes pour ensuite se faire étrangler par tes semblables. Trouves-tu cela amusant? Sac en plastique qui vole dans les airs tel un avion de chasse qui bombarde le ciel, vélo sur le point d’être complètement grugé par la mâchoire de la mer et encore plus. Tous des membres de la même famille jetés par un individu chez un voisin qui songe très fort : « si je ne les vois pas, alors ils n’existent pas ». Et maintenant qu’on en parle. Vous, oui vous, facteurs importants de l’environnement qui se croient si bons, si gentils. Pensez-vous qu’en mettant vos mains devant vos yeux vous devenez invisibles aux autres? Faire « disparaître » vos ordures en dessous d’un escalier ne signifie pas qu’ils n’existent plus. Les cacher ne sert à rien. Absolument rien. Plusieurs magnifiques îles construites seulement à l’aide de déchets ont été formées grâce à vos superbes actions, toutes mes félicitations. Cela semble être si difficile de tenir une bouteille dans une main pour ensuite la mettre à l’intérieur d’un récipient qui a le seul et unique rôle de contenir ces horreurs.
[…]

Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?


Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !


Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,


Ne nous les rendra plus !

Si l’on continue sur la même lancée, il est évident que dans un futur proche, un individu devra donner les définitions de ce qu’était le monde bleu qui se trouvait autour de nos grands continents. Il devra montrer des photos froissées et pâlies qui démontraient sa beauté inégalable. Il faudra convaincre les enfants que la grande mixture d’eau brune où émane une odeur qui pourrait facilement faire tomber un éléphant dans le coma ou fondre tout être organique qui ose plonger dans cette chimie était, auparavant, un lieu où tous les êtres vivants interagissaient avec elle. Et cela sans pour autant attraper une maladie incurable, plus connue sur le nom de la mort.

[…]

 

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,


Que les parfums légers de ton air embaumé,


Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,


Tout dise : Ils ont aimé !

Alors, pour donner la chance aux suivants d’admirer ce monde encore rempli de mystères et de couleurs, lui offrir un petit coup de main est la première action à prendre! Déjà, accepter le fait que nous sommes la cause est un bon début qui pourrait le sauver du malheureux destin qui l’attend.

 

L’automne écrit par Lamartine

Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !

Feuillages jaunissants sur les gazons épars !

Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature

Convient à la douleur et plaît à mes regards !

Au revoir à toi, mon très vieux camarade qui a vécu pendant des centaines d’années ! Contempler ta beauté qui était pourtant si facile à apercevoir auparavant est maintenant rendue extrêmement difficile, voire impossible. Déboisement massif, billet vert en plus, destruction du paysage, regard fugueur, portefeuilles remplis jusqu’à en vomir, jouissance de l’esprit égoïste ! Infestation de cette maladie sur le territoire déjà conquis par ceux aux cheveux ébouriffés jaunes, rouges et bruns. Grands anciens qui essaient de grimper cette palissade avec un acharnement incroyable pour ensuite se faire piétiner par les hommes qui n’osent pas regarder en arrière pour remarquer leur magnifique travail sans vie.

[…]

 

C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire

Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !

La mort qui pourrait facilement correspondre à l’être vivant qui se détruit lui-même avec un incroyable, mais étrange enthousiasme en se frappant au visage et en criant d’arrêter sans pourtant cesser ces actions parce qu’il ne peut s’en empêcher. Citoyen trop aveuglé par son envie de parvenir à ses fins en ignorant les voix de multiples personnes en train de souffrir par les actes qu’il a causées. Description approximative de l’être vivant qui se situe en haut de l’échelle de la plus grande stupidité et du manque de logique qui existe sur cette planète.

[…]

 

L’air est si parfumé ! la lumière est si pure !

L’air qui est possible de respirer aujourd’hui est si parfumé, si impur que les hommes doivent maintenant essayer de s’enfuir de cette maladie, de ce tueur, de ce monstre invisible. Cette abomination ne prend même plus la peine de se cacher maintenant qu’elle a reçu, par son cher ami, un magnifique teint gris qui met son arme en valeur. En plus, le rayon qui réchauffe les cœurs apeurés des autres nations et qui a la signification de la vie embellit la couleur de cette atrocité. L’air parcourt des villes entières en effrayant tous les êtres vivants qui se tiennent sur son passage. La beauté de l’utopie d’en haut est désirée comme elle ne l’a jamais été. Un air qui était si pur, si plaisant, si bon à inspirer en nous et si satisfaisant à expirer. Un air qui s’est fait empoisonner par les hommes et qui se venge de ces destructeurs qui ne savent pas ce qu’est le respect de la vie.

[…]

 

Le Vallon écrit par Lamartine

Ah ! c’est là qu’entouré d’un rempart de verdure,

D’un horizon borné qui suffit à mes yeux,

J’aime à fixer mes pas, et, seul dans la nature,

A n’entendre que l’onde, à ne voir que les cieux.

Délicieuse mélodie qui sautillait dans mes oreilles avec euphorie comme un enfant qui veut montrer ses exploits à ses parents. Libre, c’était une réalité qui existait dans ce lieu. Maintenant en possession de l’homme, cet endroit n’est qu’un simple terrain plat. Sans pentes, sans imperfection. Si linéaire que le regarder en devient insupportable. Ensevelie sous des bâtiments créés par ces destructeurs qui adorent avoir la propriété d’un espace, alors que celui-ci appartenait déjà aux créatures et aux plantes qui étaient présentes bien avant eux. Avec ces énormes édifices qui bloquent la vision, apercevoir la magnificence d’un simple fragment du ciel ainsi que de ses fabuleux nuages blancs qui parcourent avec un si grand calme cette gigantesque route des airs est rendu difficile, pour ne pas dire impossible.

[…]

 

Mais la nature est là qui t’invite et qui t’aime ;

Plonge-toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours

La nature est si gentille, si belle, si inoffensive. Et pourtant, les hommes sont de cruels monstres insensibles qui adorent arracher tout ce qui est comestible pour ensuite le jeter aux poubelles, voler tout ce qui brille dans ce joli monde pour s’enrichir et détruire tout, sans arrière-pensées, comme si cela n’avait aucune répercussion dans leur vie. Néanmoins, Mère Nature ne fait rien. Elle les laisse se nourrir de ses entrailles avec un grand sourire et en se fermant les yeux. Peut-être pense-t-elle qu’ils vont comprendre un jour que leur gloutonnerie n’est pas une qualité dont ils doivent être fiers et qu’il serait envisageable de mettre un terme à cette énorme surconsommation ? Balivernes ! Ces êtres ne savent pas s’arrêter ! Seulement le manque de ressources ou les grandes conséquences qui influencent leur survie peuvent les aider à saisir qu’ils vont trop loin. Malheureuse Dame Nature qui en espère beaucoup trop de ses enfants gâtés.

[…]

 

Hymne au soleil écrit par Lamartine

[…]

Les oiseaux de Vénus autour de ma fenêtre

Triste être volant qui va devoir accepter les choix de ces ravageurs environnementaux. Jolies ailes qui sont sur le point de s’écraser sur le sol brûlant pompé par ces grands buveurs de pétrole. Petit être à plumes cherchant comme dans une fouille archéologique des branches pour construire sa minuscule utopie dans un arbre pour avoir la chance de former une petite famille. Rêve qui demeura ainsi par le manque de matières premières dévorées par l’humain. Bats tes ailes, bats tes ailes ! Sauve-toi pendant que tu le peux encore ! Haut dans les airs, personne ne peut te toucher! Maître du ciel, ne perds pas ton courage ! Défend, du mieux que tu le peux, ce monde qui doit rester hors des mains de ces envahisseurs qui se propagent plus vite que des bactéries, pour ne pas dire qu’ils en sont.

 […]

 

Tu règnes en vainqueur sur toute la nature

Et même en sachant cela, les désirs des humains ne font que devenir plus grands de jour en jour. Il est clair qu’après avoir bu tout le jus de la planète Terre et avoir récolté tout ce qu’elle pouvait donner, l’homme va se diriger vers un autre monde déjà conquis en établissant toutes ses lois et commencer tout de suite son projet de consommation planétaire en laissant en arrière une épave qui a tellement produit pour lui. Malheureuse future planète qui risque d’attraper le virus de l’humanité.

[…]

 

L’homme et son monde merveilleux écrit par Sima-Jalyl Assoume Oniane

C’est le début d’une nouvelle journée ! Une si belle journée ! Je peux apercevoir le lac si magnifique au travers de ma fenêtre avec ses nombreux habitants marins en train de flotter au-dessus de l’eau avec leurs si jolis sourires et leurs yeux blancs vitreux. Ils semblent pratiquer, en ce moment même, le crawl pour bien commencer la journée, mais quelle bonne idée ! La couleur de l’eau est d’un vert si magique qu’on pourrait le regarder pendant des années ! Il me fait penser à une pierre précieuse. Nous devons le chérir! Sorti de chez moi, je peux voir la beauté des arbres sans feuille qui essaient de me saluer avec le peu de branches qu’ils leur restent. Cela me réchauffe le cœur à chaque fois que je passe devant eux. À leurs côtés, il y a quelques rongeurs qui sont en train de dormir avec la bouche grande ouverte en laissant quelques fourmis masser leur dos. Ils sont si lâches! Ils ne tentent même plus de monter dans leurs demeures pour se protéger des prédateurs. Que feraient ces pauvres créatures sans nous ? J’en profite en même temps pour regarder ce ciel. Oh, ce ciel ! Ce ciel si beau ! Si majestueux ! Il est si joli ! Ce ton de gris est si parfait! Gloire à celui qui a eu la brillante idée d’aménager toute cette région pour laisser place à un vrai paysage ! Ces grands immeubles! Ces gigantesques édifices ! Ces gratte-ciels ! Je ne peux m’en empêcher ! J’en veux plus ! J’en veux plus ! Débarrassez-moi de ces petites plantes inutiles beaucoup trop colorées à mon goût !

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