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Le concept de super héros en tant que tel est mis en place dans les années 30 aux États-Unis. Ces personnages s’inspirent malheureusement d’une violence et d’un individualisme courant dans ce pays. Les « Américains » sont invariablement un peuple violent. La preuve est que le deuxième amendement de leur constitution est le droit de porter une arme à feu. Ce peuple a institutionnalisé la violence, la peur et les armes.  Depuis le début de l’année 2018 il y a eu au moins 18 tueries dans les écoles. De plus, les États-Unis est le pays qui se mêle à toutes les guerres, même celles qui ne les concernent pas. Il est donc normal que les super héros, création de ce pays, soient teintés d’un individualisme et d’une violence presque choquante. Le super héros ne réfléchit pas avec sa tête pour trouver une solution pacifique. Il ne laisse pas la police faire son travail. Oui, ils sont souvent plus fort que la police, mais cela ne justifie pas leurs actions vengeresses sans considération de l’ordre public. Le vrai super héros devrait se joindre à la police plutôt que d’essayer de se faire justice lui-même. Le classique des bandes dessinées et des films de super héros c’est les scènes d’action où le personnage principal bat un groupe de malfaiteurs. Comment ne pas voir dans les films des « Avengers » un culte de la violence. Ils tuent, frappent, assomment sans réflexion. La base du flic qui tire et qui pose les questions après. Ces héros montrent un bon côté de la violence. Ils excusent l’utilisation de la force brute plutôt que la diplomatie contre nos adversaires. Cela forme une population qui prie à genou la NRA et le deuxième amendement. Le peuple « Américain » croit que c’est normal d’avoir une dizaine d’armes chargées dans leur maison pour protéger leur famille. Selon eux, la police est mauvaise et elle ne les protègera pas. Toute cette société est corrompue. Le plus gros armement nucléaire, 88.8 armes par 100 habitants, la guerre d’Irak, d’Afghanistan, du Viêtnam, en Syrie contre l’état islamique, etc. Le plus gros marché d’armes au monde. Les gangs du Mexique s’entre-tuent avec des armes du Texas. Si toutes ces informations ne sont pas suffisantes pour montrer l’absurdité de la violence aux États-Unis il suffit de savoir que l’âge légal pour acheter une arme dans ce pays est de 18 ans, alors que l’on doit avoir 21 ans. Ainsi, un jeune de 18 ans peut aller légalement s’acheter un fusil d’assaut pour aller illégalement voler de l’alcool. On doit avoir plus de maturité pour boire de l’alcool en toute sécurité, mais n’importe quel adolescent peut utiliser une arme à feu sans blesser autrui. La NRA ou National Rifle Association affirme que les armes ne tuent pas, mais que c’est les personnes qui les utilisent qui s’en servent pour tuer. Je leur répliquerais que les armes ne servent qu’à tuer. Je ne connais personne qui se servirait d’un fusil de poing pour se brosser les cheveux ou d’un lance-flamme pour réchauffer son plat au micro-ondes. Les armes tuent et rien de plus. Cette violence banalisée par les films, les séries télévisées et les bandes dessinées entraine des blessures et des morts inutiles. De plus, on oublie souvent que l’on interdit le meurtre parce que tous les humains sont égaux et libres, mais on va tout de même à la guerre tuée, avec des armes lourdes, des chars d’assaut et des missiles, les populations civiles des autres pays. Est-ce normal de faire exploser à coup de MISSILES des villes Syrienne parce que le président aurait peut-être utilisé des armes chimiques sur des rebelles? On ne massacre pas une population dans le but de la libérer, mais les super héros passent un message dans lequel tout est permis pour sauver le monde : la destruction d’une ville, la mort de certains pour ramener la « paix ». Pourquoi ne créerions-nous pas des super héros diplomates qui ne se servent pas de la violence, mais plutôt de la délibération et des accords pour sauver le monde en créant une vraie paix et non un semblant de paix imposée par la force tels une dictature ou un dogme de l’esprit.

 

 

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