Karine Beaulieu, une artiste née

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Karine Beaulieu est une jeune femme de 30 ans qui a toujours été passionnée par l’art. Elle est née à Grand-Mère et habite désormais à Sainte-Flore avec son copain et sa fille. Elle a fini ses études au secondaire en étant une bonne élève. Elle a poursuivi ses études au cégep de Trois-Rivières dans un DEC en Arts plastiques. Elle a fini ses études avec un BAC à l’UQTR. Elle a gagné la bourse de l’atelier de Presse papier dans le cadre de l’exposition de sa fin d’études dans une galerie de Trois-Rivières. Ses parents l’ont toujours encouragée dans ses projets et dans ses décisions. Il est même arrivé que son père l’aide dans quelques projets.

Elle a commencé par travailler la peinture, ce qui lui a apporté une autre méthode de travail. Ensuite elle s’est dirigée dans l’estampe là où elle a appris la gravure et la sérigraphie. Pour ses travaux, l’artiste s’inspire du temps qui passe et de la mémoire. Elle aime représenter le temps et l’immortaliser à travers l’usure, l’entassement de vestiges, pour ensuite jouer avec ceux-ci, s’en enrichir et reconstruire à partir de ces fragments sauvés. Nous savons que l’art est quelque chose de propre à nous-mêmes et qu’il s’agit d’une façon de communiquer et de transmettre nos émotions, c’est pour ça que depuis qu’elle est une nouvelle maman, sa démarche se transforme et évolue.

Durant le projet « Partir ou rester là » de Josette Villeneuve, elle a pu découvrir plusieurs artistes dont Josette qui est toujours remplie d’idées pour innover et restaurer Shawinigan. Dans ce projet, Karine a imprimé et peinturé sur des draps qu’ils ont installés dans une ruelle et par la suite, accrochés dans des locaux inhabités de la wabasso à son ouverture. Cette année, Josette a commencé un projet avec Louise Paillé qui s’appelle Interzone et qui est prévu pour le 13 juillet 2018 à 17h dans la ruelle Tamarac.  Ce projet consiste à embellir et à rendre cette ruelle plus attrayante à l’aide d’un regroupement de collaborateurs et d’artistes shawiniganais qui comprend Karine Beaulieu, Émilie Duchesne, Myriam Fauteux, Hélène Gervais et Christian Jacques, des architectes, Louise Paillé et Josette Villeneuve. Le but est de prendre les emplacements où les portes et les fenêtres ont été placardées à cause des commerçants et d’y accrocher une œuvre par-dessus. Dans le cas de Karine, elle veut faire des œuvres en peinture et sérigraphie qui rappellerait la ruelle dans le temps où elle était plus achalandée, c’est-à-dire dans le temps où les enfants jouaient encore dehors dans cette rue. Pour ce faire, elle s’inspire des jeux d’enfants. Même si elle ne peut rien y faire, elle a quand même peur que les œuvres subissent du vandalisme.

À travers ses œuvres, nous pouvons remarquer que Karine est une femme passionnée et patiente, car elle met énormément de temps et de précision dans ses travaux. Elle peut passer des heures à peinturer, dessiner, photoshoper et imprimer des motifs pour ensuite passer des mois à placer et à construire ses œuvres. Elle travaille beaucoup à l’atelier de Presse papier, un atelier destiné aux artistes qui pratiquent les différentes techniques en estampes. L’artiste se dit chanceuse de pouvoir côtoyer ce milieu, là où elle continue d’apprendre, car elle aime être entourée des gens et pouvoir apprendre de tout le monde vu qu’ils ont chacun eu une formation différente. Malgré le temps passé à l’atelier, elle rapporte parfois du travail à la maison. Nous savons que la passion et le principal travail de Karine est l’art, mais elle a aussi un autre travail pour pouvoir accomplir tous ses rêves tels qu’avoir une famille en santé.

En dehors de l’art, elle a une passion pour la littérature et c’est pour ça que son carnet de plans est plus rempli de phrases et de mots que de croquis et de dessins. Lorsqu’elle écrit ses propos d’œuvre, elle se concentre beaucoup sur l’écriture pour bien transmette l’histoire qu’elle a voulu raconter dans son œuvre. Karine est donc une véritable passionnée des arts et elle ne pourrait surement jamais se passer de créer ou du moins sans en être malheureuse. Elle est un bon exemple de détermination qui permet de nous dire que c’est possible de réussir dans les arts.

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