Émilie Duchesne, une photographe épanouie!

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Dans le cadre du projet Interzone, une exposition artistique qui se tiendra cet été à Shawinigan, je suis allée rencontrer Émilie Duchesne, artiste participante au projet et photographe pour son entreprise Cyclopes Photographie, au DigiHub Shawinigan.

Une saison estivale plus qu’artistique!

       Selon la photographe, le projet Interzone est avant tout un rendez-vous avec des amis artistes qui aiment travailler les uns avec les autres. Lors de cet évènement, à travers ses œuvres visuelles, Émilie désire partager une vision rêvée des souvenirs qu’elle a vécus au cours de sa vie de jeune adulte et faire revivre des moments qui l’ont marquée dans sa tendre enfance lorsqu’elle allait avec son père à la Librairie Sauvageau, maintenant devenue le café Le Bistro M. Ayant travaillé à cet endroit en tant que gérante pendant presque huit ans, l’artiste veut aussi éveiller les émotions qu’elle a ressenties au moment où elle s’impliquait grandement dans ce lieu significatif. Pour procéder à sa création et faire entrer le spectateur dans son univers, elle va photographier des personnes avec qui elle a travaillé, vécu et avec qui elle a une bonne proximité afin de les intégrer dans la source de son travail. C’est grâce à madame Josette Villeneuve, fondatrice du projet et également participante, qu’Émilie a l’opportunité d’afficher son grand talent à la population de Shawinigan.

 Son parcours professionnel en un clic

Avant de s’orienter vers la photographie, Émilie a travaillé très longtemps dans le domaine de la restauration. En 2008, c’est son copain, Sébastien Bergeron, qui l’a initiée à ce nouveau mode de vie. Le duo, très ouvert à l’expérimentation et à la nouveauté, travaille aussi pour la compagnie iStock par Getty Images. En tant qu’éditeurs, les deux individus font la sélection d’images avant qu’elles soient revendues. Avant tout, ils doivent vérifier les droits d’auteur de différentes œuvres visuelles afin qu’elles puissent être mises en vente. La production artistique principale des amoureux consiste à créer divers clichés dans le but de revendre leur contenu sur Internet. Graduellement, ils aimeraient énormément pouvoir vivre de leur propre création d’images.

Tandis qu’ils commençaient à obtenir des contrats en plus de leur production, Sébastien et Émilie ont décidé de créer l’entreprise Cyclopes Photographie en 2012 afin de partager leur passion pour la photo et les arts visuels qui les unit. Alors que Sébastien se spécialise dans la photographie de voyages, d’architecture et de paysages, Émilie, elle, se concentre plutôt dans la photographie d’objets, d’évènements, de portraits ainsi que dans la photographie documentaire. Pour améliorer l’atmosphère de travail et se mettre plus facilement en contact avec le milieu artistique, le couple s’est installé au DigiHub Shawinigan en août 2017. Cet environnement leur permet de produire de nombreux clichés dans divers décors et de bénéficier du vaste espace qui leur est offert.

D’un jour à l’autre, le travail qu’Émilie et Sébastien doivent accomplir peut être très différent. Parfois, ils peuvent consacrer leur journée à travailler dans leur bureau au DigiHub Shawinigan ou procéder à la prise de photos pour divers projets. Par exemple, le duo a proposé à l’organisme Carrefour Jeunesse-Emploi de lui faire un photoreportage pour l’aider à reconstruire son site web.

 

Son parcours scolaire « à l’école de la vie »

Originaire de Shawinigan, Émilie a commencé ses études à l’école primaire Immaculée-Conception, située au centre-ville. Au secondaire, la future photographe a fréquenté le Séminaire Sainte-Marie. Lorsque la jeune femme est allée au Collège Shawinigan, elle a décidé de poursuivre sa scolarité dans le programme d’Arts et lettres et a même obtenu son diplôme d’études collégiales dans ce domaine.

Attirée par la grande ville qu’est Montréal, Émilie a abouti à l’Université du Québec à Montréal (L’UQÀM) pour étudier les arts visuels pendant un an. Par la suite, elle a pris la décision de revenir dans sa ville natale et de travailler, car l’artiste a réalisé qu’elle aimait beaucoup mieux créer des œuvres dans un contexte où elle n’était pas dans l’obligation de le faire. En effet, elle ne voulait pas que sa passion devienne un métier servant à combler ses besoins.

Curieuse de journalisme, la photographe a aussi étudié dans cette branche à l’Université du Québec à Montréal pendant une courte durée de temps. Lors d’un été, Émilie s’est fait offrir le poste de gérante d’un restaurant et a accepté la proposition. C’est à partir de ce moment qu’elle s’est orientée vers cette spécialité professionnelle et qu’elle a acquis beaucoup d’expérience dans tout ce qui a trait à la gestion.

La face cachée de l’artiste

Avant d’avoir un enfant avec son amoureux, Sébastien, Émilie Duchesne avait de nombreux passe-temps. Se considérant grandement comme « une boulimique de lecture » en raison des multiples livres qu’elle a lus, l’artiste faisait aussi du tricot ainsi que du crochet. De temps en temps, elle se consacrait même à la peinture lorsque la photographie n’était pas son principal moyen d’expression.

 

Léa Pilote

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