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by PartagerCe début de campagne électorale est bien différent des autres. En effet, exceptionnellement cette année, trois des cinq grands partis ont opté pour un slogan très court… il n’y a qu’un seul mot! Et oui, juste un mot comme slogan. Un seul et unique mot, puissant, frappant, mais solitaire sur ces belles pancartes. C’est très audacieux, mais bien réfléchis. Les mots ne sont pas utilisés au hasard; le Parti Québécois a choisi : Sérieusement en extension à sa campagne d’auto-dérision; la CAQ a choisi : maintenant. Le parti considère que son équipe est prête à gouverner le Québec. Finalement, il y a Québec solidaire qui a choisi : Populaire. C’est l’essence de leurs valeurs, être proche de la population et représenter les idées populaires.
En plus des slogans percutants, mais brefs, il y a un autre élément original sur nos lampadaires : les pancartes artistiques de Québec solidaire. Le parti a choisi de ne pas s’occuper de ses affiches, mais plutôt de déléguer la tache à des artistes québécois. Plus précisément à 6 illustrateurs. Déjà très excentrique dans ses discours et avec sa chef moustachue, Québec solidaire va plus loin encore; le parti donne la chance au grand public de proposer des affiches électorales sur leur site internet!
Québec Solidaire passe un message puissant qui résume l’ensemble de leurs valeurs fondamentales, en laissant carte blanche sur la conception de leurs affiches à des artistes québécois et à la population. C’est une merveilleuse tactique dont les autres partis devraient être jaloux!
Pour une fois, un parti sort des sentiers battus et fait confiance, je dirais même : traite d’égal à égal, monsieur, madame, tout le monde de CHEZ NOUS! L’ère du bleu plate et les lignes rouges menaçantes est révolue. Nous entrons dans une campagne basée sur la collaboration. La collaboration entre un parti politique et ton voisin d’en face ou de gauche ou de droite ou d’en bas!
Cela fait du bien, ça laisse respirer un peu de voir ses belles œuvres artistiques dans les rues. Tout comme le fait, qu’un grand parti oblige le débat sur l’environnement. On le sait que la CAQ et les libéraux sont bons pour parler d’économie, d’austérité, de réformes et d’oublier Dame Nature. Du côté des péquistes, les insultes ont l’air d’être leur tactique préférée. Dans cette belle soupe politique, Mère Nature est oubliée ou presque, car cette automne Manon et Gabriel sont sous les projecteurs. Prenez votre plus beau crayon et on se revoit aux urnes le 1er octobre!
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