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Du 22 juin au 7 septembre a lieu la biennale nationale de sculpture contemporaine (BNSC) dans quatre municipalités au Québec : Montréal, Trois-Rivières, Lévis et Victoriaville. Cet évènement met de l’avant le talent d’artistes québécois, canadiens et quelques américains. Pour sa huitième édition, la BNSC propose le thème des arts et des sciences.
Je suis allée expérimenter la biennale à Trois-Rivières. Cette exposition se situe dans plus de six musées et galeries différents. Malheureusement, par manque de temps, je n’ai visité que deux musées et une galerie.
Ma visite a donc commencé avec la galerie du parc (GAP) sur la rue des Ursulines; très belle galerie, bien située et dans un lieu historique, si vous n’y êtes jamais allé je vous le recommande. Même si les œuvres étaient magnifiques et surprenantes, et qu’elles étaient très bien disposées dans l’espace, c’était difficile de bien les expérimenter parce qu’il n’y avait aucun propos. La seule source d’information était entièrement en anglais (donc non accessible à tous) et dans un grand journal peu pratique pour le transport. Puis ce journal ne contenait pas les propos, mais plutôt une brève description peu aidante. Je me suis donc retrouvée face à des œuvres que je ne pouvais simplement pas comprendre, car il manquait l’historique, la source d’information, la raison articulée de cette œuvre. Dans l’ensemble, c’était une visite agréable et ça vaut quand le détour.
Ensuite, je me suis dirigée vers le centre d’exposition Raymond-Lasnier. Il est à quelques minutes à pied de la GAP. C’est à cet endroit que j’ai vu le plus d’expositions, mais surtout eu le meilleur service de renseignement. La responsable de la galerie a présenté chaque œuvre en expliquant leurs significations et leur source d’inspirations. Elle a aussi donné une brève biographie de chaque artiste.
Ce centre d’exposition laissait place à une ambiance de confiance avec un éclairage tamisé, mais avec des « spotlights » sur les œuvres. En plus de mettre les œuvres en valeur, cet éclairage place le spectateur comme témoin de l’œuvre.
Un centre avec plusieurs à revisiter encore et encore si ce n’est pour le professionnalisme du personnel, c’est pour la réussite des mises en place.
Finalement, j’ai terminé au musée Populaire. C’est l’expo la plus décevante tout simplement parce que le musée n’a pas mis la biennale de l’avant. Une très petite salle était réservée à la biennale. Outre la petite salle, le personnel avait l’air complètement désintéressé, limite dérangé par notre présence.
En revanche, les œuvres y étaient intéressantes et la mise en place de certaines influençait beaucoup leurs significations. Si mon parcours était à refaire je ne pense que je prendrais le temps de passer par le musée Pop.
La BNSC reste un évènement artistique à suivre, même si malheureusement certains établissements ne sont pas aptes à bien les mettre en valeur.
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