Tous ces mondes

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Tous ces mondes qui s’affermissent avant la peur des lendemains. Tripoli se dégageait sous des nuages de neige avec les boucles en déroute. Nous espérions voir le jour en fin d’hiver. Et le cochon brun et gras aux franges séchées dans son sang. Toi tu cherchais, cherchais, cette femme de tristesse où se boire à nouveau. Et les aiguilles tournaient et puis tournaient, s’enfonçaient et puis s’enfonçaient, dans l’aorte du temps avec un lobe de chair au coin du feu. Pour tous ces abîmes que j’espérais encore, pour vous et pour nous, alors que le pays fuyait encore dans la catapulte dorée d’une ambition perdue. Encore et puis encore, dans le travail d’une solitude.

 

Et pourtant

Un enfant à la main

Quelques perles

Au bout des ongles

Avec un peu de sang

Et d’espoir

Où renaître

Encore.

 

Philippe Davidson 25/11/2011

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