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Petite poussière
Que des poussières dans l’univers
Des petits êtres sur une planète
On vit, on meurt
À la recherche d’un sens à notre existence
Le dernier souffle d’une histoire
Comme une étincelle dans la nuit
Être en orbite dans une routine
Qui ne comptera peut-être jamais
Essayer de faire une différence
Dans cette vaste galaxie
Remplie de mystère et d’appréhension
Courir en rond pour ne pas se perdre
Une chance offerte sans succès
Aucune lueur d’espoir
Dans cette vie inutile et sans but
Nous ne sommes que quelques petits êtres sur cette terre
Qui finira tôt ou tard
Par devenir de la poussière dans l’univers
Noire
La nuit a quelque chose de paisible
Si mystérieux, mais pourtant si révélateur
Je ne me suis jamais sentie plus à l’aise
Que de me perdre dans un monde sans soleil
Le doux vent caressant et le brouillard picotant
C’est dans le silence que je me perds
La lune brillante que l’on aperçoit à peine
Qui nous laisse voir ses étoiles qui nous permet de croire que l’on n’est pas seuls dans cet univers
C’est à ce moment-là que l’on se sent vraiment en paix avec soi-même
La seule façon de trouver qui l’on est vraiment
C’est de tout perdre et d’oublier qui on était
Les humains sont pleins de haine
Nos âmes se noient dans le désespoir
Nous nous sentons perdus et oublions pourquoi nous avons été placés sur terre
Nuit blanche
Un requiem dans la nuit
Une route silencieuse
La lune cachée derrière le brouillard
Le bourdonnement sans fin du vent au travers de la fenêtre
Pour certains, rassurant
Pour d’autres, une cacophonie
Des vagues de froid transportées sur les ailes d’un oiseau
Des heures à contempler la lumière du lampadaire
Le cadran dont les chiffres ne changent jamais
Une goutte d’eau qui tombe dans l’évier
Une nuit interminable
Comme la grande muraille de Chine
Aucun mouvement n’est perçu
Excepté les mouvements d’un corps qui se retourne sans cesse
Des pensées continuelles comme un monologue sans fin
Seulement réussir à s’endormir lorsque le soleil se réveille
Larmes Ambre
Le coupant de tes mots qui me tranche les veines
Une envie de hurler dans le fond de la gorge
Le cœur qui se serre comme lorsque quelqu’un qui tombe d’une falaise tente de s’accrocher
Une amitié détruite par de l’hypocrisie,
Des larmes de rage coulant sur mes joues brûlantes
Une avalanche d’émotions douloureuses
Qui me brise le cœur à coup de sanglots incessants
Je te croyais humaine, mais en fait tu n’es qu’une chimère
Ce monstre qui n’existe que dans les histoires pour faire peur aux enfants
On a essayé de me prévenir
Comme docteur Jekyll et Mr. Hyde
Tu te cachais derrière un masque qui a pris beaucoup trop de temps à tomber
Ton âme sombre comme la nuit a écrasé toute la confiance que j’avais en toi
Tout ce temps perdu à te défendre pour finalement me faire poignarder dans le dos
Cette amitié que je croyais invincible n’était qu’une traînée de poussières toxiques pour l’atmosphère
Blanche
Une page blanche dans une nuit sombre
Des centaines de mots qui se bousculent
Essayer de former des phrases pour n’obtenir que du charabia
J’ai brisé mon crayon de multiples façons
Des heures et des heures à contempler ce cahier
Plein d’idées qui ne se concrétisent jamais
S’exprimer ne vient pas facilement pour tous
Seule
Seule pour fuir le poids des regards
Seule pour survivre dans un monde trop bruyant
Seule pour trouver un sens à mes mots
Seule pour fabriquer un monde à mon image
Seule pour le silence qui me rend si heureuse
Seule pour le calme d’être enfin qui je veux
Seule pour enlever le masque qui me rend « normale »
Seule pour la légèreté des pages du livre qui me transporte dans la nuit
Seule pour moi-même
Seule parce que j’aime ça
Seule parce que la vie en société est stressante
Seule parce que c’est mon choix
Seule sans être triste
Heureusement seule
L’autoroute
Il y a une pleine lune sur l’autoroute ce soir
Le vent frais qui fait danser mes cheveux dans la nuit
Il y a des montagnes hautes comme des nuages qui flottent lentement
Alors que côte à côte la lune et moi, nous partons
Un long train de marchandises joute dans l’obscurité
C’est une lance pleine d’étincelles au clair de lune
Comme mes pneus fredonnent
Comme l’odeur fraîche de la nuit
Comme la lune veille sur une pauvre âme perdue
Âme
Une âme perdue dans l’espace-temps
Cherchant à traverser de l’autre côté
L’au-delà qui semble si attrayant
Mais qui est si dur à atteindre
Cette âme qui a pourtant tant vécu
Est aujourd’hui
Comme un boulet attaché à sa cheville
Retenue par quelque chose
Une histoire inachevée
Ou par peur de l’oubli
Rester sur terre
Coincé dans le purgatoire
Qui ressemble à un endroit déjà visité
Cette âme sans aucun souvenir
Qui a besoin de lâcher prise
Pour traverser de l’autre côté
Éternité
Nous voyagerions à travers les étoiles et la lune
Un voyage sans fin vers l’éternité
L’éternité est longue
Mais nous n’avons que très peu de temps avant de nous détruire
Je sais déjà que nous ne serons jamais
Que c’est seulement mon imagination
Ces sentiments me laissent
Sans souffle, impuissante
Je suis consciente que ces sentiments ne sont pas réciproques
C’est précisément ce qui commence à me brûler
Quand même, je te serrerai dans mes bras
Pour te montrer la beauté d’un vrai amour
Même si tu n’es pas à moi
Je suis contente de seulement connaître ton nom
Je ne sais pas ce que nous ne serons jamais
Mais je suis certaine que c’est grâce à toi que j’ai besoin de respirer
J’éteins
Quand j’éteins la lumière du jour
Les premières étoiles commencent à briller derrière de minces nuages
Qui dissout la lumière en un hâle lumineux
Pas un bruit
Une place vide
Une brise à l’intérieur
Un souffle sur ma poitrine
Un cri solitaire
Qui devient une chanson
Chanté par un coyote dans le noir
Puis, j’éteins la lumière de la nuit
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