La lutte féministe contemporaine

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J’ai publié sur mon mur Facebook, il y a quelques semaines, un article du journal britannique The Huffington post UK qui relatait le traitement des femmes en milieu carcéral. Plusieurs membres du parlement britannique ont proposé d’abolir les sentences de moins d’un an pour les femmes étant donné qu’elles couvraient des crimes mineurs et qu’ils ont observé l’inefficacité des sentences à court terme. Des études ont démontré qu’en 2017, 8317 femmes s’étaient auto-mutilées et en 2007, il y a eu 37 suicides. En plus, le porte-parole du ministère de la Justice affirme que mettre les femmes en prison, pour de si petite sentences, cause plus de dommages à la société, car cela ne crée pas un réel impact sur les chances de récidive et amplifie certaines situations familiales complexes.

Après la lecture de ce texte, j’ai décidé de le publier sur mon mur pour savoir l’opinion de mes amis et les tenir informés du sujet.  Le seul commentaire que je reçus fut d’un de mes bons amis qui critiquait le fait que ce constat ne prenait pas en considération les hommes et leur condition en milieu carcéral.

Son point de vue est bon, vrai et défendable, en revanche il est à côté du problème. Dans la lutte féministe, c’est souvent le cas. De plus en plus, dans mon entourage et sur les médias sociaux, je remarque l’utilisation fréquente de ce type d’argument. Cet argument n’ajoute aucune idée nouvelle pour changer la situation et ne dément pas la dite situation. Cet argument ne fait que diviser les forces féministes, car il fait croire aux hommes impliqués dans la lutte qu’ils sont rejetés ou oubliés. Ce qui n’est pas, à la base, le problème revendiqué.

Sagarika Ghose, journaliste au Times of India, exprime très bien le réel problème social : « If you’re a liberal, you’re under attack. If you’re a journalist, you’re under attack. If you’re a liberal women journalist, you’re the enemy public number one. »

Cette courte, mais efficace, énumération exprime bien le réel problème défendu par la lutte féministe : un homme peut faire face à des situations qui le mettent en danger au même titre qu’une femme. Cependant, une femme ne fera pas face à la situation de la même façon, car la haine est toujours (ou presque) un cran plus élevé.

Donc, non, mon cher ami, les hommes ne sont pas laissés de côté ni abandonnés par les femmes. Non, les lois n’avantagent pas les femmes au dépend des hommes. Oui, nous reconnaissons vos droits en tant qu’hommes dans la société. Le problème est simplement différent quand tu es une femme.

Je tiens à préciser que je ne mets pas de côté les personnes trans, non-binaires, intersexes, androgynes, fluides, non-genrés dans la lutte féministe ainsi que la lutte pour la reconnaissance des droits.

 

 

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