POINTS DE VUE

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POÈME 1

Joie de vivre

Gaieté spontanée

Insouciance semblable à celle d’un enfant

De presque cinq ans

Fragilité d’un verre de cristal

Exprimer son bonheur

Avoir le moral plus haut que la Tour Eiffel

Ou plus haut que le Kilimandjaro

Bien-être indispensable

Sentir la fraîcheur de la vie nouvelle

Être en paix comme un moine tibétain

Du haut de ces fabuleuses montagnes enneigées

Sourire pour aucune raison en particulier

Yeux remplis de lumières

Bouche en cœur

Visage resplendissant comme de la neige au soleil en plein mois de décembre

Aimer la vie remplie de magie

Mes pieds me mènent

Vers un voyage à Walt Disney World continuel

 

POÈME 2

Douleur de vivre

Désespoir traversant ma route

Échec et mat grandeur nature

Peine, chagrin, pleurs, désespoir

Angoisser tel un étudiant qui attend la note de son examen

Est-ce réellement ça le destin des humains?

Un monde laid?

Laideur de caractère

Laideur de visage

Laideur de vie

Avoir la malchance

Comme jouer avec la vieille machine à sous du casino

Jalousie

Envie des autres individus

Vouloir ravoir le bonheur que tu n’as presque pas connu

Épreuves comme à Fort Boyard

Mais mille fois pire

Peur

Peur de la solitude

Amenant une dépression

Semblable à celle qu’on vit quand la pluie est là

Celle qui tombe sur le toit en bardeaux

La pluie me tombe-t-elle vraiment sur la tête?

Ou ce n’est que moi qui pleure?

 

POÈME 3

Vivre de joie

Petits bonheurs simplistes

Comme les petits bonbons gratuits à la fin du resto

Ceux qui goûtent le chocolat et la menthe

Comme une bonne chanson dans mes écouteurs

N’importe quelle musique d’Émile Bilodeau peut me rendre bien heureuse

Le vent dans les cheveux

Vent doux comme celui d’Irlande

Être en extase

Soif

Jouissance d’en apprendre plus

Sur moi-même

Sur les autres

Sur les voyages

Sur les sortes de cactus

Sur le bonheur

Ne pas vouloir que mon trajet s’arrête

Sur l’autoroute de l’éternité

De la jouvence versus la vie éternelle

Ne jamais penser aux soucis

Toujours penser aux petites joies

Aussi banales qu’elles le soient

Aucun retour en arrière

Toujours aller vers l’avant

Ou plutôt se projeter vers l’avant

 

POÈME 4

Vivre de douleur

Vivre comme si notre propre existence ne valait rien

Même pas l’importance d’une poussière

Même pas l’importance d’un grain de sable

Ni même celle d’un flocon de neige

Pleurer telles les chutes du Niagara

Aussi qu’elles puissent être

Dissociation

Dissociation de nous-même

Ne plus vouloir de cette vie

Vouloir que tout s’arrête

Ressentir le vide

Est-ce que les gens ressentiraient tristesse?

Désespoir?

Souffrance?

Hélas, cette souffrance devrait être moins puissante que la mienne

Car la mienne ne se calcule point

Passagère

Espérerais-je

La fin de l’hiver

Et la fin de cette chose

Chose inexplicable

Au fond de mon être

Sans mot

Sans vie

Qui me ravage

Sans avertir

Tristesse

Désespoir

Souffrance

 

POÈME 5

Merci bonheur de me faire sentir comme cela

Légère comme de la soie

Ou comme les feuilles d’automne

Se sentir libre comme la statue de la liberté

Se sentir haute et forte

Ne pas vouloir que tout s’arrête

Aller au McDonald et manger tout ce que je désire

Trio BigMac ou trio McCroquettes?

Boisson chaude ou en fontaine?

Desserts ou non?

Plaisir pour emporter ou pour manger sur place?

Tellement de décisions

Voir de bons amis

Rire

Sourire

Aimer

Tout ce que j’ai voulu

Bonheur

Il est là

Devant mes yeux grand ouverts

Prêts à accueillir la vie

Sans même que je me rende compte.

 

POÈME 6

Malheur m’entends-tu?

Ta conversation avec Satan touche-t-elle à sa fin?

J’aurais tellement de questions à poser

Incomprise

Vivre dans le désarroi

Sans explications précises

Vais-je comprendre un jour?

Ne plus savoir qu’en penser

Se sentir aussi petite qu’un bébé hamster

Avec ses yeux aussi ronds que des billes

Enfermé dans sa cage

Un peu comme moi finalement

Se sentir comme une personne qui va au cinéma

Mais sans film

Aller au restaurant

Sans nourriture

Aller faire du patinage artistique

Sans patins

Aller faire de la randonnée en forêts

Sans paysages

Monotonie

C’est ce que représente ma vie

 

POÈME 7

Ah le calme et la tendresse

Ô combien puis-je remercier la vie

Que tu sois là à mes côtés

Je me sens si bien avec ta joie

Ne pars pas surtout!

Sinon ma propre joie pourrait s’éloigner avec toi

Ne fais pas comme un voleur de banque

Ma joie ne s’efface pas

Elle est bien là

Prête à accueillir ton bonheur

Je suis prête à vagabonder dans les champs de fleurs du sentiment

Aussi simple que bonjour

J’attendrai

Mes cheveux de barbe à papa

Et mes yeux de bonbons

J’attendrai que tu viennes me chercher

On ira au A&W

Se prendre une bouchée de bonheur

Viendrais-tu ?

 

POÈME 8

Voyons malheur?

Pourquoi fais-tu pleurer mon âme?

Je ne t’ai rien fait

Ne me pousse pas dans la rivière brouillée de noir

Je n’aime pas l’eau

Je n’aime pas la noyade

Je n’aime pas la mort

Mais est-ce vraiment ma destinée?

Peut-être que oui

Peut-être que non

Je ne me sens pas très bien

Comme si j’avais une vilaine gastro

Ou peut-être même un cancer

Est-ce si terrible que ça?

Je ne sais plus comment penser avec toute ma tête

La mort est venue me chercher

Ainsi que son amie dépression

Sur les sombres et douteux chemins

D’une maison hantée

Ou de la réalité déguisée

 

POÈME 9

Merci

Mon bonheur

Tu es encore là

Malgré tous les hauts et les bas

Comme une montagne russe

Plein de sentiments

Peux-tu tenir ma main pour l’éternité s’il te plaît?

On pourrait prendre l’avion direction le paradis

Ou vers Mexico

C’est ma spontanéité

Aussi rapide qu’une automobile de course Nascar

Peut-être que je déciderai

Si je veux passer ma vie avec toi

Entre deux milkshakes de conversations intéressantes et de plaisirs

Je viendrai te rejoindre sur le banc de l’amitié

En mangeant des frites

Et en observant le ciel rose limonade

Je vais sûrement regarder Occupation Double

Et être agréablement surprise

Par tant de bonheur

Et de joie de vivre

 

POÈME 10

Ah non!

Pas encore toi

La tristesse s’empare de mon être

Malgré les barrières qui m’entourent

J’interdis quiconque de pénétrer mes émotions

Aussi fragile qu’un gâteau de mariage

Avec du crémage à la vanille

Malgré tes efforts

Avec tes gros bras

Je vois toujours le positif

Malgré le noir que tu essayes de me faire voir

Hein, malheur?

Es-tu un oiseau de malheur?

Noir comme la corneille sur le fil électrique

J’espère que tu vas te faire électrocuter

Car je n’accepterai pas une seconde de plus

Ni une minute

Ni une heure

Ni une milliseconde

C’est fini malheur

Je me sépare de toi

De la même manière que je l’ai fait avec mon ex

 

FIN.

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