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AUTOMNE
C’est avec folie
Que virevoltent ces feuilles si jolies
Accrochées délicatement aux branches des arbres
Elles ne s’attachent qu’à une seule fibre
Un seul coup de vent suffit
Pour les voir s’enfuir loin d’ici, s’enfuir vers l’infini
En se laissant vibrées au rythme du vent qui danse
Les branches se balancent dans tous les sens
Échappant des feuilles à contresens
Les feuilles tombent
Dans la pénombre
Bientôt elles seront toutes parties
Les arbres se retrouveront seuls, sans aucune compagnie
Je marche dans les feuilles sèches
Qui s’effritent au rythme de mes pas qui s’effacent
Dans les feuilles mortes
L’automne s’effeuille avec douceur
Laissant place à l’hiver qui arrivera avec froideur
Nous laissant seuls, sans aucune couleur
Enrobé dans un gros pull de laine chaud
Qui nous gratte légèrement la peau
Nous marchons pour photographier
Ce qu’il y a de plus beau
Des feuilles aux couleurs plus qu’ordinaire
Nous mènent dans un monde des plus imaginaires
Comment est-ce possible qu’une simple feuille verte
Tourne au jaune, au orange ou bien au rouge
L’automne fait de la nature un paysage magique
HIVER
Les flocons tombent un à un
En s’évanouissant aussitôt
Lorsqu’ils touchent l’asphalte tiède et mouillée
Qui se transformera bientôt en plaque de glace
En y portant un peu attention,
Chaque particule de givre
Tombant des nuages est unique
Certains flocons sont petits, d’autres sont plus gros
Certains sont dentelés, d’autres sont de forme hexagonale
Il est impossible d’en trouver deux semblables
Mère nature les a créés ainsi
La neige s’échappe du ciel à toute vitesse
Telle une cascade de flocons déchainés
Les flocons tombent un à un
Et s’accumulent aussitôt
LE BONHEUR EN HIVER
Le bonheur en hiver c’est d’être couché dans la neige
À observer les flocons fondre sur son nez
C’est d’essayer d’attraper des flocons
En tirant le bout de la langue
C’est d’être étendu dans la neige folle
À imiter un ange qui déploie ses ailes
C’est de respirer une grande bouffée d’air fraîche
Qui nous remplit les poumons comme un vent du nord
C’est de sentir la neige folle
Qui se compresse sous nos pas
C’est de regarder un film
Emmitouflé dans une couverture douillette
C’est de boire un chocolat chaud fumant
Qui nous brûle la gorge au passage
C’est d’acheter un sapin de Noël
En le choisissant soigneusement
Et en le décorant à sa façon
C’est d’écouter des chansons du temps des fêtes
Même si tout le monde en a marre de les entendre
PRINTEMPS
La neige s’efface aussi vite qu’elle est arrivée
Les oiseaux eux commencent à chanter
L’arrivée de l’été et d’un ciel dégagé
La nature se réveille
Les bourgeons éclatent
Les arbres reprennent vie
Les lacs et les rivières dégèlent
Les animaux sortent de leur sommeil
Les fleurs se déploient une à une
Les journées grises se font de plus en plus rares
C’est la saison idéale pour tomber en amour
Avec tout ce qui nous entoure
Car tous devient plus facile d’être heureux
Avec le soleil qui pointe le bout de son nez
Et qui réchauffe nos cœurs d’enfants surexcités
BALADE D’AUTOMNE
Assis sur ce banc de parc à parler de tout et de rien
Jusqu’aux p’tites heures du matin
Être si près qu’on arrive presque à
Respirer le même air le temps d’un instant
Marcher main dans la main
Sans même savoir si la vie nous mènera de bon train
Mais on s’en fous, on veut juste faire un bout de chemin
Petit ou grand il n’y a peu d’importance
L’important c’est de profiter de cette insouciance
Et de profiter du moment présent
Tant qu’il en est encore temps
La nuit passe si vite dans tes bras
Je me sens si bien quand tu es là
NUIT
Il fait si sombre dehors ce soir
On y voit que du noir
En observant attentivement
On peut y voir quelques lumières lointaines
Cachées derrière ces sombres nuages
Couchés dans l’herbe fraiche et humide
Nous observons les étoiles qui brillent simplement
La lune, elle, n’y est pas
Elle est probablement partie se cacher du soleil
Quelque part où il fait sombre
ÉTÉ
La douce chaleur du soleil frôlant ma peau fraîche
Me réchauffe le cœur après cet hiver de froideur
L’arrivée de cette chaleur
Annonce la fin des classes et des milliers de devoirs
La lumière agressante du soleil
Me brise la vision et me met dans toutes mes émotions
Ma peau au teint de rose
Brunit à force d’être exposée à cette chaleur peu morose
Mes cheveux à la couleur de cuivre
Palissent au fil du temps passé sous ce soleil torride
SOUVENIRS D’ÉTÉ
Les heures passées dans le lac
À essayer de trouver des petits miracles
La crème glacée qui nous fondait dans les mains
Avant même d’avoir pris une seule bouchée
Des châteaux de sables
Abritant des armées entières de coquillages
Les randonnées à vélo
Qui n’en finissaient plus de finir
Les pique-nique au parc
Qui s’éternisaient des heures durant
Les dessins à la craie
Qui s’effaçaient dès le jour d’après
Nous forçant à recommencer le jour suivant
ORAGE
La pluie se déchaîne sur ma peau
Telle une avalanche de gouttelettes tombant à la surface de l’eau
La pluie tombe sur la maison au toit de tôle
Et résonne jusqu’au plus profond de mon être
La pluie s’écoule sur mon manteau ciré
Comme s’il était impossible de le pénétrer
La pluie s’acharne sur nos pauvres vies
Sans même savoir si nous avions besoin d’un parapluie
La pluie tombe du ciel
Telles des larmes torrentielles
La pluie tombe avec une terrible rage
C’est-ce qu’on appelle un orage
TORNADE
Des vents chauds et humides
Rencontrent des vents froids et secs
Créant de la tension entre ces deux masses
Un immense nuage se créer
Puis l’eau y est accumulée
Est c’est à ce moment que tout commence à tourbillonner
Les vents tournent et tournent sans jamais s’arrêter
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