Capharnaüm… et bananattitude de Jean-Philippe Daigle

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Banane

J’ai la banattitude,

Banane ce mot : qui rebondit
Banane ce mot : si joie
Banane ce mot : dansant
Banane ce mot : planant

Forme de parapluie
Forme de pistolet jolie
Forme de phallus, image facile

Les abrutis te croient insignifiante
Ta défense éblouissante
Pelure glissante
Non bouleversante

Acide animé dans la bouche
Amène en plusieurs cartouches
Tirant à petite goutte

L’anecdote

Les ânes rient
de leurs âneries
Qu’ils font  à Annie
Ces stupides animaux
Ils ont caché son anneau

La bague est près du troupeau
Caché dans le foin

Fumer en jazz, fumer en Majeur 7

Marchant au fil de mes âges
Accompagnant ma tête avec ses bagages
Qui recueil à l’aveugle,
Vous deviez voir ma gueule

Marchant entre chaque brique
Décidant donc de prendre mon antibiotique
Ce tabac puis ce briquet
Avec eux je suis complet

 

 

Clique*

 

Cigarette à la main
Cancerette demain
La fumée qui défile
Visible et flexible avec style

Ce gaz kamikaze
Danse aux rythmes du jazz
Perdant mes mots, mes phrases
Je suis en extase

Avec ma tête qui voyage

Assis sur son puits

Dans son lieu agréable,
Poussant une matière fécale,
Odeur répugnante d’autrui,
Au fond de son puits,

Coulant un bronze entre deux octaves,
Il est apaisé, de chier,
De son action Joviale,
Malgré qu’il pousse

Les minutes passent, ainsi que les papiers,
Regardant son œuvre,
Disant au revoir avec fierté,
De cette belle épreuve,

À dieu, monde parfait,
Au revoir, unique palais
À bientôt, mes petites soies agréables,
À la revoyure, chaise incroyable

Tutu

T’es têtu
T’as-tu ton ti tutu?
Toi t’es tata tu ne l’as pas
De plus, tu m’as déplu au dépourvu
Je t’offre ce nouveau cadeau, ne dévale
Tu n’es pas dans le dédale, alors déballe!

Oui Louis, ton ouïe a bien compris le compromis
Met-si du tien dans le cadeau du mien de moi, mimi

OUILLE OUILLE

 

OUILLE OUILLE

 

Ils me chatouillent les couilles
Pendant que je touille ma ratatouille
J’ai la trouille, je bafouille
Mes pensées se brouillent et bouillent
La patrouille mouille

OUILLE OUILLE

La patrouille gazouille en touchant encore mes couilles
Les petites fripouilles à tête de grenouille
Ces têtes de rouilles, Ils magouillent
Je vais les frapper avec ma citrouille et jeter leurs corps dans la vadrouille

OUILLE OUILLE

 

Je vais à travers toi
De tout ton être
Depuis l’être jusqu’au paraître

____________________________

Gare-maman n’est pas une anagramme
Tu es dupé et perdu dans ces gammes
Désemparé d’être enfin désarmé, tu es dépassé
Qui brisera cette braise de baisées?
De chaleur lâcheur?

_____________________________

Le Brouillon brouille le on

Lucie à Hull, ma petite luciole
Chat? Oui nid gagne à Shawinigan
L’hêtre avait l’être?

Que doit-on faire?

Que faire de ce fer qui a tant de ferres?
Que faire de ce vers dans un verre vert?
Que faire d’un père qui perd ses paires?
Que de faire de ce maire amer dans la mer de mère?
Que faire de ces Jean disant : J’en dis de ces gens…?
Que faire de ce Phil qui file après le fil?
Que de faire de la chère sans sa chair, si cher de son cher?
Que faire d’un sain saint sans ses seins?

Page blanche

Aucune inspiration
Où est ce souffle d’air
Qui anime en donnant le flair
D’un mouvement de composition

Page blanche
Attente exagérée
Trop beurrée
Elle hante, elle chante

Inspire chaque moment
accueillant le vent
Doux et vivant
Accompagnant les paupières

Expire l’ouragan
Abandonne la masse esthétique
Peu importe la critique
Pousse l’arrogance

L’air de musique
L’air fébrile
L’air volatile
L’air unique

L’homme

Mes ancêtres ont massacré des peuples
Lançant des bombes au nom de la liberté
Montrant avec force, l’exemple
Vive l’absurdité…

Mes ancêtres ont massacré ces arbres
Au nom de leurs terrains
Convaincus que ceci leur appartient
Et ils se disent libres

Voulant détruire pour être libre?

Mes ancêtres se disaient croyants
Ce dieu parfait, propagande
Amour et foi pour la guerre
En prendre enfin l’idéologie suivit de commande

Mes compères sont des ‘’Serial Killers’’
Exterminant ces autres animaux
Génocide de surpêche
Assassinant leurs liberté des autres
Destruction de nos cousins les insectes
Boucherie de viande abondante
Anéantissement futur de ces fruits

Vive l’absurdité…

______________________________
Soumis à l’agonie, elle me meurtri
Nid de pensées indéfini
Tyrannie Imaginaire
Qui me semble non éphèmère
La souffrance imprègne mon temps
Semblant si conscient
Cachant ces goûtes et ces larmes
Par un masque j’incarne et je rame

_________________________

Égoïste et Romantique

Je ne suis qu’un égoiste qui ne pense qu’à toi
Avec mes pensées, je te déshabille
J’en perds les papilles

Vivant dans mon ère qui se désacorde
Perdant l’air, le repère

Supernova

Je suis désemparé
Couché, accompagné par les étoilés
Rêve captif et vif, étant dans le firmament
Cette voûte n’est qu’apaisant

Implosion
Onde
et
Vibration

Au loin, une supernova
Rotation chaotique, million de gravas
Céleste lumière d’aura
Rayon divin au milieu du fracas

Je ne peux quitter
Chaque œil, elles s’y sont fixées
Abasourdi par cette beauté
Fasciner par cette rareté

Je suis désemparé
Je suis que désemparé
Je ne suis que désemparé

 

Mascarade

Étourdi dans le temps
Ancrer dans l’inconscient
J’appelle le moment présent,
Fatigue de ce mensonge qui me ment
Je crie le pourquoi
De ce contrepoids
Personne n’entend ma voix
Personne ne l’aperçoit
Personne ne reçoit
Personne ne croit

Accueillant ce masque
Tournant ce miroir

Stable éphémère du temps
Ancré dans le conscient
J’appelle le moment présent
Joie passagère
Un cri qui semble non amer
Fortifié fragile
Tout le monde entend ma voix

Tout le monde l’aperçoit
Tout le monde reçoit
Tout le monde croit

Un mensonge constant

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