L’homme sans nom, l’idéaliste rêveur… une nouvelle miroir sans nouvelles de Jean-Philippe Daigle

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Le premier souvenir de l’homme sans nom est dès l’âge de ses 3 ou 4 ans. Il voyait sa mère qui criait sur sa propre mère. Sa grand-mère voulant seulement le protéger, elle ne pouvait rien y faire. La mère était dans une sorte de psychose, elle ne prenait aucunement de la drogue, mais elle n’allait pas bien. Puis les autres vieux souvenirs datent du temps où sa mère a fait une dépression, il habitait chez sa grand-mère. L’enfant ne comprenait rien. Il voyait son père arriver chez sa grand-mère pour quelques secondes pour lui donner des cadeaux, parce que selon lui, son père ne voulait aucunement pleurer devant lui : l’homme sans nom. Il a souffert sans se rendre compte que, ce qu’il voulait vraiment c’était de voir ses parents. Maintenant c’est un homme, un homme qui a été abandonné par son système, un système qui croyait être fort, le système d’éducation. Il s’est fait rejeter par ses supposés éducateurs.

L’homme se battait pour survivre, ses rêves n’avaient aucun effet positif… ses pensées idéales venant le jour, ses pensées mélancoliques venant la nuit . Cet homme qui est toujours en contact avec sa jeunesse et qui a peur de la vie d’adulte se battait corps et âme pour vivre dans la société. Voulant être un artiste, il avait tendance a soit, trop travailler sur ses œuvres ou pas assez. Ses images irréelles ont commencé dès la fin de son adolescence en regardant et en fantasmant sur des artistes toxicos. Voulant faire comme eux, il a essayé plusieurs drogues, ce qui l’a rendu proche de la folie. Sa peur de devenir un fou le hantait depuis ce jour où les drogues ont mis pied dans sa tête, dans son cœur et surtout dans son âme. Il s’acharnait sur lui-même ou sur le système en niant la réalité. Un jour, il dût aller à l’hôpital parce qu’il fut refusé à l’école. Il voulait en finir, peur de vivre encore une fois, dans les yeux des gens qui le regardent comme un rejet. Son père et sa mère n’ont jamais su pourquoi, alors, ils l’ont stressé davantage. Oui, cet homme en question a eu de belles années, mais elles sont loin à présent, il lui arrive parfois d’avoir encore aujourd’hui de belles journées, mais elles sont dures à garder à l’esprit. À force d’être dans la mélancolie, le rejet du système scolaire, il s’est penché sur la philosophie, il était rendu zen et calme. Malgré qu’il fût bien, il n’y avait plus de plaisir, de rire. Il se croyait enfin en paix. Puis il est retombé dans la mélancolie à cause de ses difficultés pédagogiques. Il vit des amis pour se changer les idées pour encore une fois fuir la réalité, sa réalité.

Le temps passe, puis un jour croyant que tout était calme… il reprit goût à l’art, à l’absurdité, aux inventions poétiques des hommes. Il était bien dans un sens, grâce au savoir que le système lui donnait. Mais il y prenait de moins en moins goût. Il était jaloux des autres, non par méchanceté, parce qu’il voulait être le meilleur, et il savait qu’il était capable de l’être. Mais il fuyait, fuyait, et fuyait encore sa réalité. Parce que personne ne lui avait appris à étudier, il dut se trouver des moyens, plutôt bons, il croyait.

Puis, dernièrement, cet homme rencontra une femme, la plus belle qu’il n’ait jamais vue, non par son physique, mais par ses pensées. Il croyait en l’amour pour une fois. Cette femme qui n’a aucun nom, comme lui d’ailleurs, lui faisait du bien. Il était calme, fou, heureux, mélancolique… il était mélancolique, parce qu’il ne comprenait pas leur relation. … voulait la combler, lui montrer pour une fois qu’il était capable d’être enfin libre grâce à elle, et grâce à lui… Il n’est pas un artiste, seulement un homme idéaliste qui plonge souvent, toujours, dans la mélancolie, dans l’angoisse, dans les crises de panique… Parce que cela arrive toujours au même dans son sens. Il veut que cela soit beau pour enfin comprendre ce qu’il avait. Mais, malheureusement, le bonheur ne s’atteint pas. Il se crée. Il savait tout cela. Mais, il aimait bien croire que la joie tomberait du ciel.

Ces derniers temps, l’homme travaille moins, il n’a plus de temps pour lui-même, il stress et recommence ses crises. Car, il sait très bien qu’il ne retournera pas à l’école, il a fait une sorte de contrat. C’est l’un des pourquoi il ne va pas bien, qu’il stresse et qu’il n’a pas toute sa tête, il ne cherche en aucun cas de la pitié, c’est stupide et ne sert strictement à rien. Il devra travailler fort pour ses futurs travaux, prendre cela relaxe et canaliser ses émotions. Bref, aujourd’hui cet homme est venu me voir. Je l’ai vu au miroir. Il était moins pire qu’il pensait. Je l’ai regardé, bizarrement, dans le miroir il faisait les mêmes gestes que moi… peut-être que c’était moi ? Oui, je sais lecteur, cette histoire termine quand même de manière stupide. Mais cette nouvelle, je dois la rendre à un professeur, pour un examen ? Ouais, c’est bizarre dit comme cela. Mais bon. Peut-être qu’un jour, je continuerai son histoire. Plusieurs détails de sa vie dans ce texte, cette nouvelle ont été mis de côté. Je dois respecter un nombre de mots, et ne pas faire trop de fautes de français pour que je ne me tape pas sur les doigts. Lecteur, tu es toujours là ? Je ne sais pas. Enfin, peut-être ? Pourquoi je cherche à vous parler quand je dois écrire et trouver une fin à cette histoire ? Oui, je devrais retirer ces mots, plutôt ces phrases pour faire une plus belle fin, mais je m’en fous. L’artiste en lui me dit que je dois être libre, alors je l’écoute. Également, c’est seulement dans l’art qu’il se sent enfin heureux, alors je l’écoute. Il se fout des règles, il sait très bien qu’il faut avoir des règles pour les modifier ou les changer. Mais il s’en fout et alors, je l’écoute. L’artiste est pour la liberté, tout comme moi. Il vécut heureux et eut beaucoup d’enfants.

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