Entre les lignes de Kamylle et les pages de Lajeunesse

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Une vieille âme qui fait tourner son crayon de temps entre ses jeunes doigts, c’est bien moi ! Sous mes yeux, les grains de sablier de la vingtaine tombent leur première année. L’arrière-train sur les bancs d’école, j’y vois toujours l’importance de la curiosité d’apprendre. D’une mer de leçons à un ruisseau de devoirs, comme le dirait Émilie Bordeleau dans la série québécoise Les filles de Caleb, «selon moi, on n’en sait jamais assez ! » Quand l’école s’endort au crépuscule, si mon oreiller ne m’aspire pas dans le monde des songes pendant que je regarde un film, je laisse mon imagination verser son glaçage sur le gâteau de mes écrits. Un nouvelle et un roman publiés derrière la cravate, il y a toujours un tour d’horloge dans ma journée pour laisser mon encre décorer le papier. Ma famille et leurs traditions orales sont les plus belles racines de l’arbre que je suis aujourd’hui et des feuilles que je serai demain. Une semelle qui claque, une harmonica à souffler et un rigodon en chanson, du fier sang de souche coule dans mes veines ! Chaque trace de pas sur le chemin de terre de nos prédécesseurs, souliers aux pieds, à nos bras de fer du futur de tirer la charrette de l’avenir…

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