Les neufs mélodies du temps… suite poétique de Samuel Champoux

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1 : Dame nature

 

Sous un vent bourdonnant

À L’abord du vide

Se tient fièrement

Une femme avide

 

Elle souhaite le bonheur de la terre

Pour pouvoir soulager son esprit chéri

Mais elle constate toute la misère

Qui frappe aussi fort qu’une intempérie

 

Elle comprend les cris de détresse

Elle voit la catastrophe humaine

Elle sent l’inévitable tristesse

Elle touche la fin de sa haine

 

Voyant au loin sa fin

Elle lève le bras au ciel

Près de tous les siens

Soi-disant fidèle

 

Personne n’ose s’imposer comme elle

Une icône de révolution est née

Sur plusieurs fondations culturelles

Elle fait son chemin comme une étincelle

 

Une étincelle qui au lieu

De mettre feu à nos forêts

Brûle tous ces paresseux

Qui promettaient un progrès

 

Doux vent aride de colère

Contracte toute ta noirceur

Pour cette femme à prière

Qui confronte toutes ces peurs

 

2 : Contraste de paix chaotique.

Noir silence

Mélodie lumineuse

Transporte fortement ma voix

Dans ta douceur subtile

Sous l’écoute de l’univers

Fais-toi tout petit

Dans une grandeur immense

 

Prends-moi dans tes bras

Sous le berceau de la lune

Illumine mes pensées sombres

Ô noir silence

Mélodie lumineuse

Guide mes pas

Dans l’apogée de ta trajectoire sordide

 

3: Sous la mélodie du temps

Je vis de détresse

La harpe du sablier

Tourne et tombe !

Percutant et sonnant

L’âme que je possède

Non pas par méchanceté

Mais bien par précaution

Taisant ainsi

Le sable doux, aux mille octaves

Qui croyait œuvrer

Encore des années.

 

4 : L’herbe humaine

Littérature écrite de sang

Douloureuse par l’épaisseur de ses tranchées,

Décrit un récit lointain

Si loin qu’on perd l’herbe qui valse avec le vent

Une herbe rouge à l’allure cruelle

Une herbe qu’on refuse d’approcher

Au passé, était douce et calme,

Aujourd’hui est saccageuse et menaçante

Elle se multiplie

Prend de l’expansion

Elle envahit les contrées saines

Semblable à une pandémie

À vrai dire

Cette herbe décrit le récit

Le récit d’une littérature écrite de sang.

 

5 : Vie de Do Ré Mi

DOrt à l’approche du silence de la nuit

RÉveille-toi aux lueurs du ciel bleu-kaki

MInimise ta présence dans ce monde fatal

FAbrique ton univers orchestral

SOLide comme la hauteur d’une note aiguë

LAisse-toi bercer dans ce monde farfelu

SI tel est ton envie,

Do Ré Mi

 

6 : Présage de l’univers du chêne.

Nature verdoyante de vie

Sous le souffle chaud des nuages

Il nous est possible de voir un mirage

Mirage d’un grand chêne sombre

Dont la chevelure, cache le ciel bleu

Pour abriter un univers radieux

Merle, Jay bleu, Mésange,

Nous font louanges

De ne pas détruire leur monde

 

Ils voient les immeubles naturels

Se faire remplacer par des artificiels

Le bois par le béton

Où va-t-on ?

Pourquoi détruit-on?

Nous trahissons nos fondations

Somme nous si con?

 

Le jour où il n’y aura plus cette chevelure verte

Seulement des sols noirs

Tout sera perdu dans des nuages funestes

Il faudra parler de désespoir

Malheureusement

 

Mais il n’est pas trop tard

Le grand chêne sombre est encore là

Veillant tel un fêtard

 

7 : Champ du Oux collier

Chant volcanique

Hanté de cendre qui,

Ambré de joyaux

Parfume le cou de cette dame,

Orné du centre de la terre

Unie est-elle, comme

Xérès et la coupe.

 

8 : Lettre à Maryse

Maryse, mon petit merisier

Pure, sans entailles dans ton écorce

Lisse comme le toit de ma petite maison

Pourquoi fuis-tu tes démons

Toi qui est remplie de couleurs

Toi qui m’enveloppais de douceur

Mais qui du jour au lendemain me quitta

Tu es partie si vite que je ne peux comprendre

Mettant le bazar dans mon intérieur

J’y suis resté perplexe

 

 

Tout allait si bien

Nous glissions sur un vent de bonheur

Nous marchions sur des pavés de joies

Nous étions à mon avis, heureux

Mais qu’est devenu ce bonheur

Désormais solitaire

Baliverne

 

J’ai su rattraper ma chute

Sans même avoir à déployer mes ailes

Je suis ressorti du ravin sombre dans lequel je m’étais égaré

Certes, j’y ai laissé du temps

Mais mon moi me remercie

Remercie de m’avoir relevé et d’avoir surmonté cette tempête artificielle

Remercie d’être le feu d’artifice que je suis maintenant…

Je crois qu’on peut appeler cela l’évolution

L’évolution d’être capable de sauter d’un avion sans parachute

Et surtout, d’en ressortir encore plus grand.

 

9 : Le coup du magistral silence.

Silence de romance

Bourdonnant de mélodie

Peu voient ton importance

Qui devra être rétablie

 

Tu es doux, beau et pur

Délicat telle une rose

Ta couleur me cure

Tant que je l’arrose

 

Parfois je me questionne,

À savoir si dans ce monde,

Je suis le seul qui t’affectionne,

De façon autant profonde

 

J’aime ton bruit sourd

Sans aucune octave

Doux comme du velours

À allure suave.

 

 

 

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