L’environnement paie le plein prix

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Qu’est-ce que la fast fashion ?

Caractérisée par un renouvellement très accéléré des vêtements mis à la vente, la fast fashion est une expression anglo-saxonne utilisée pour représenter des produits à bas prix et qui ne sont pas destinés à être conservé d’une saison à l’autre par l’acheteur.
Aussi surprenant que cela peut paraître, des compagnies telles que Zara , Forever21 , H&M , et bien d’autres utilisent cette technique de vente dans le but de produire des vêtements bon marché. Cependant, le coût engendré par ceux-ci sur notre planète est bien plus élevé qu’on pourrait l’imaginer!
On pointe souvent du doigt les transports comme étant responsables de la dégradation de la Terre, mais ils ne sont pas les seuls responsables. Eh oui, aussi inoffensifs qu’ils puissent paraître, les vêtements sont de véritables déchets pour notre planète. En effet, l’industrie de la mode est considérée comme étant la deuxième industrie la plus polluante dans le monde entier et comme toute grande industrie, l’industrie du textile à ses propres secrets. Mondialement, ¼ des pesticides sont utilisés dans les plantations de coton, et c’est plus de 100 milliards de vêtements qui ont été produits au courant de l’année 2014 un peu partout sur le globe . Je n’ose même pas imaginer les effets et la pollution engendrés par ce cycle de production vestimentaire sur notre planète. C’est-à-dire, qu’année après année, des tonnes de vêtements inutilisés sont directement destinées au dépotoir. C’est loin d’être tout! Pendant que 500 enfants meurent quotidiennement du manque d’eau en Afrique, on utilise plus de 7000 litres d’eau pour produire une simple paire de jeans! Et si on pousse les recherches un peu plus loin on découvre bien vite que près de 2,3 milliards de jeans sont produits chaque année. On utilise donc 16,1 billions de litres d’eau chaque année pour produire des denims qui seront probablement portés qu’une seule fois. Le plus surprenant dans tout ça, c’est d’apprendre que toute cette eau contaminée est rejetée dans les cours d’eau puis ensuite bue par les habitants des pays défavorisés.
Ce ne sont pas seulement les effets environnementaux qui sont pointés du doigt, on déplore également des conditions de travail défavorables dans les usines de textiles dans des pays en développement tels que le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh. Évidemment, les grandes compagnies de vêtements recherchent la main-d’oeuvre la moins chère possible. On utilise donc des hommes, des femmes et parfois même des enfants pour travailler plus d’une douzaine d’heures d’affilée avec un maigre salaire d’environ 26 sous de l’heure, soit un peu moins de trois dollars par jour. Ils gagnent si peu qu’ils ont peine à se procurer l’essentiel. Ce salaire totalement inacceptable est inférieur au taux d’extrême pauvreté reconnue par la communauté internationale.
Dans ce type d’industrie, on déplore un problème majeur : la condition féminine . En effet, plus de 80% des travailleurs dans les usines de textile sont en fait des travailleuses âgées de 18 à 24 ans. Malheureusement, on est toujours loin de l’égalité homme-femme dans ces usines. Les femmes sont souvent victimes d’abus verbal, physique ou sexuel par le monde dominant des hommes qui les entourent. Sans oublier les conditions sanitaires inhumaines dans lesquelles ces femmes doivent travailler jour après jour.
Un autre problème majeur lié à cette sous-traitance est bien évidemment la qualité. Des finitions, des coutures ou des fibres qui se brisent, c’est ce qui arrive souvent quand on achète des vêtements issus de la fast fashion. Quand on paie moins cher pour des produits du textile, il faut s’attendre à ce que la qualité soit réduite elle aussi. Lorsqu’un vêtement se déchire, se troue ou se dégrade, le consommateur a l’habitude de jeter le bout de tissu directement à la poubelle, sans réfléchir, sans réutiliser, sans recycler. En ce sens, on considère qu’un Américain moyen jette plus de 50 kilos de textiles par année et c’est énorme!
La mode seconde main, un phénomène de plus en plus grandissant, est une solution idéale pour réduire notre empreinte écologique. En plus d’être économique, la vente de seconde main prône des valeurs écoresponsables. Peu importe la façon, la mode seconde main a pour but de donner une seconde vie aux textiles, tout en limitant le gaspillage qui sévit aux quatre coins de notre planète. Maintenant plus informés de l’impact négatif de la fast fashion, les acheteurs semblent maintenant prêts à adopter un comportement écoresponsable en ce qui a trait à leur façon de se vêtir.
En effet, en effectuant un minimum de recherche, on se rend vite compte que la vie d’un vêtement ne se résume pas à être acheté puis à être jeté après quelques utilisations. Le cycle de vie du textile se définit comme suit : idée de conception, acquisition des matières premières, production et distribution du produit, utilisation du vêtement et traitement du morceau en fin de vie. Ce cycle peut se répéter autant de fois que le produit est capable d’être réutilisé. Souvent comparée à la restauration rapide, la fast fashion est un phénomène de mode rapide qui ne permet pas du tout de respecter le cycle de récupération des textiles en raison de la mauvaise qualité des vêtements produits.

En somme, la mode est un monde très polluant et peu importe son envergure, chaque action posée pour résoudre notre empreinte écologique aura un impact positif sur notre planète. Il faut tout d’abord opter pour l’achat seconde main ou du moins préconiser l’achat local écoresponsable.

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