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Je suis fier misanthrope.
L’humain me dégoute et sa perversion me répugne
Cependant, je suis avide des élites
Ou plutôt pervers du pouvoir
Si vous croyez que l’intention de faire grandir la nation
Est le point dominant dans mon occupation,
Je n’ose même pas imaginer les savons que nous vous passons
Longtemps, j’ai été mon seul ami
Je gardais mes peines, mes problèmes
Une larme oubliée sur l’oreiller, c’était comme tout recommencer.
Les jeunes me trouvaient étrange, je les comprenais.
Chaque nuit encore, les remords et la honte submergent mes pensées
Enfant, j’étais adulte. Enfance volée? Non, seulement oubliée.
Pourquoi garder cette image du p’tit gros du quartier?
À présent, je n’ai qu’une volonté : la tête de ceux qui m’ont piétiné
Leur souffrance sera ma future boisson, et ma haine leur poison.
Telle une tortue, je me suis bâti une carapace. Elle est maintenant lourde à me faire plier.
Essayez, aucun projectile ne peut me toucher. Au contraire, votre mépris me nourrit.
Antipathique, je souris.
Diabolique, j’acquiesce.
Si seulement vous saviez. À jamais un amour, Narcisse gagne toujours.
L’air inoffensif n’est qu’illusoire, un accessoire. J’aime le pouvoir.
Au fer rouge, je veux marquer l’histoire, n’essayez pas de me faire changer de trajectoire.
Que ma page soit positive ou remplie de graffitis, je n’ai qu’un seul désir.
La postérité de mon nom demeure pour toujours la grandeur de mes ambitions, au-delà du salut des canons, que je finisse à l’éden ou à pandémonium.
Ma statue vous saluera avec la même hargne que mes démons.
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