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Ils lui ont toujours dit que le bonheur était éphémère.
Qu’il fallait profiter de la lueur avant qu’elle ne meure.
Elle tendait la main vers le soleil, mais les ténèbres dévorantes envahissaient la clarté comme une opaque toile de néant.
La bataille entre la lumière et l’obscurité finissait toujours par les ongles du désespoir s’agrippant à sa psyché.
Plus aucune étincelle ci-bas, elle est tombée dans la poigne d’un trou noir l’aveuglant de crépuscule.
Le vide transcende, se nourrissait de tous les aspects de son humanité ne laissant qu’une douleur intérieure.
Une douleur qui griffe, déchire, détruit son for intérieur devenu fort inférieur.
Elle ne cesse de combattre
Cependant, submergée déjà si profond, la surface n’est que légende.
Laissée à choir sur le sol océanique, espoir et ambition en décomposition.
Le verre est épais, personne ne l’entendra crier.
Le verre est épais, personne ne l’entendra plaider.
Le verre est épais, personne ne l’entendra céder.
Ô pitié, divine clarté prenez-la sous vos ailes.
Baignez-nous dans la lumière qui fuit entre nos mains mortelles.
Guérissez nos têtes de la pollution qui nous empoisonnent.
Juste pour un seul moment, capter l’essence joviale d’un enfant qui s’émerveille devant piètres merveilles.
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