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Adossée contre un arbuste fleuri,
Mon cœur et mon âme échangeaient entre eux.
Une partie de moi croyait à cet univers envoûtant.
Tandis que l’autre regardait de ses yeux aiguisés
Se demandant si ce monde magique était vivant.
Mon corps ressentait cette douleur étouffante
Comme une frayeur sans fin.
L’air de mon corps ne cessait de s’inquiéter
Que ma paix intérieure soit dévastée.
Mes yeux recherchaient
Consolation et confort.
Tandis que ma voix cherchait ;
À crier secours
Pour l’apparition de mes compagnons féeriques.
L’élocution de mes cris ne pouvait être entendue,
Car elle fut coupée par cette créature
Qui ne pouvait être vue dans ce monde enténébré.
Cherchant à l’emporter dans ce combat…
Mon cœur espérait de tout son être ;
De vivre, de rester, de me protéger.
Tel un château de glace magique
Pour être mon protecteur, mon gardien, mon défenseur.
Regardant l’astre rougeâtre s’éteindre…
Mon corps frissonnait,
de peur
Que cette lueur d’espoir disparaisse pour de bon
Par ce duel interminable
Que chaque parcelle de mon anatomie éprouvait au plus profond.
Affolée, angoissée, tourmentée.
Mes yeux n’osaient observer,
De peur de voir écrouler mon univers coloré.
Je ne voulais savoir ce verdict qui était si effrayant.
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