Avant que naisse l’humain… poésie de Nanouk Abonnenc

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(Texte de Nanouk Abonnenc)

Plaine de vie et de mort

La Nature va et vient

Elle régnait sur le monde

Avant que naisse l’humain

Ce meurtrier silencieux

Qui la détruit chaque jour

Pour en faire, comme un dieu,

Son esclave de velours.

Il l’utilise, la bat,

Et espère pour autant

Qu’elle ne se plaigne pas

Et revive comme avant

Avant que naisse l’humain

Ce meurtrier silencieux

Qui se demande enfin

S’il ne peut pas faire mieux.

La traiter plus dignement

Pour ne pas la voir mourir

Puisque sa vie en dépend

Ainsi que son avenir.

Il essaie, tant bien que mal,

De ramener le vivant,

La Plante, l’Eau, l’Animal,

Et de les mettre en avant.

Avant que naisse l’humain

Ce meurtrier silencieux

Qui a détruit de ses mains

Son seul véritable dieu.

Perdu, sans aide, sans elle,

L’humain meurt inconsciemment,

La Nature se révèle

Et vit éternellement.

 

Nanouk Abonnenc

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1 thought on “Avant que naisse l’humain… poésie de Nanouk Abonnenc”

  • Le pire, c’est que nous en sommes conscients, chaque jour aux nouvelles, dans le journal, internet et à la télévision et même si certains se décident à agir, il est tellement plus simple de s’illusionner un bonheur éphémère et faux. C’est plus facile de ne rien voir de se concentrer sur les spires directement reliées à nous, mais si on se levait les yeux, ne serait-ce qu’une seconde pour voir ce qu’il y a tout autour de nous, qui nous englobe nous, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons et tout ce que nous ingurgitons, nous verrions… le monde se détruit, ON le détruit, mais nous ne voyons rien à quoi bon de toute façon puisque l’humain ne semble pas vouloir s’épargner…comme si nous savions qu’en détruisant tout nous allons finir par nous détruit… suicide mondiale pour notre manque de jugement? Nous nous faisons payer une dette que nous avons nous-mêmes créée? Alors Humanité où vas-tu ainsi? Désolée pour ce déversement, je me suis emportée, mais le sujet n’est plus seulement crucial il est critique! Agissons ou mourons!

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